Créer un site internet

Album 2019

  • 12 décembre 2019 - Le Dramont

    11 12 décembre 2019 - Le Dramont
    260.000 hommes, près de 1.000 navires de toutes sortes, telle fut la formidable armada qui, le 15 Août 1944, s’abattit sur les rivages de la Méditerranée de Toulon jusqu’à Cannes, et particulièrement sur la presqu’ile du Dramont, aux confins de la baie d’Agay. Nombreux furent ceux, un peu plus de mille dont beaucoup d’étrangers, pour qui leur jeunesse s’acheva sur la « Terre de France ». Il ne reste plus rien aujourd’hui de cette apocalypse de fer, de feu et aussi, hélas, de sang. Les pierres, heureusement, sont sans mémoire. Nous ne rencontrerons que quelques vestiges dérisoires, sous la forme de rares casemates maintenant pour toujours abandonnées, au cours de notre randonnée du Jeudi 12 Décembre, pour témoigner par-delà les années de la folie hégémonique de certains hommes. Les œuvres des hommes sont, de toute façon, éphémères. La nature, seule, est éternelle. La rhyolite de l’Estérel est toujours aussi resplendissante par-delà les siècles, déclinant une palette infinie de teintes multiples, des rouges vermillon à toutes les variantes de bruns. Un mistral tempétueux nous assaille sans répit et la mer, d’un bleu profond, de saphir à lapis-lazuli, se déchaîne, vomissant sans fin sur les rochers déchiquetés des monceaux d’écume à la blancheur éclatante. Ce sont des milliers de déferlantes qui viennent, en meutes compactes, se fracasser sur le trait de côte. Nous étions 15, à explorer un peu de ce cap du Dramont qui, de la plage du Débarquement en passant par le minuscule port du Poussaï, à la pointe de l’Esquine de l’Hay jusqu’à la plage de Camp Long et au sémaphore, qui les domine toutes, recèle encore pour longtemps une infinité de trésors à découvrir que nous ne sommes pas près d’épuiser.    Bernard
  • Santé - Promenade Lord 10.12.2019

    13 Santé - Promenade Lord 10.12.2019
    Quelle épithète pourrai-je accoler au compte-rendu de la rando-santé du Mardi 10 Décembre au long d’un tronçon du canal de la Siagne,  qui puisse la différencier et la distinguer, si faire se peut, de toutes les autres ? Ce fut une belle randonnée, paisible et sans aucune difficulté, avec un dénivelé des plus modeste, comme il sied à toute rando santé bien imaginée. Rien ne la distingue donc de toutes les autres, tant elles le disputent aussi en beautés et qualités, le reste étant affaire de subjectivité. Cette randonnée, toute en douceur et en harmonie, mais menée cependant sur un bon rythme de marche, conduite par Pierre pour quelques douze participants, nous a permis de découvrir un nouvel aspect, toujours enchanteur, dans une symphonie époustouflante aux couleurs de l’Automne, du canal de la Siagne, à partir du village du « Tignet » dans le Var.   Bernard
  • L'Auriasque 05.12.2019

    7 L'Auriasque 05.12.2019
    Comment rendre compte avec la même ferveur et autant de poésie que pour toutes les autres, de la randonnée qui nous a réunis, 19 participants, à partir du « col de l’Auriasque », ce Jeudi 5 Décembre, temps clair à légèrement couvert, température agréable (10,12°), au matin, à l’initiative et sous la conduite de Pierre ? Il faudrait d’abord s’inspirer sans retenue des plus grands peintres impressionnistes pour recomposer, motif après motif, les mille et une  variations de la lumière resplendissante de l’automne et toutes les nuances d’une flore dont la richesse est à nulle autre pareille dans l’Estérel. Il faudrait ensuite établir un « inventaire à la Prévert » de tous les lieux traversés, chaos rocheux épars ici et là au bord des chemins, eaux courantes partout que l’Estérel continue de dégorger encore et encore, parfois à gros bouillons, après les pluies diluviennes des derniers jours, larges et confortables sentiers en montées, descentes, et harmonieuses circonvolutions, magnifiques forêts de résineux ou d’arbres à feuilles caduques qui irradient dans l’air et au sol une  merveilleuse palette de couleurs infinie, tapis de feuilles mortes qui dégage le parfum entêtant de nombreux champignons qui n’attendent que la main de quelque mycologue averti. Il faudrait enfin retrouver le sens du dialogue de nos meilleurs auteurs de théâtre pour imaginer le foisonnement des échanges entre les différents participants de cette belle et paisible randonnée qui, sur un peu plus de 7 kilomètres pour 155 mètres de dénivelé, nous a donné la folle envie de nous retrouver dès la semaine prochaine.   Bernard « Marcher dans la nature, c’est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles. »   (Christian Bobin)
  • Inauguration réser.eau - 28.11.2019

    11 Inauguration réser.eau - 28.11.2019
    La randonnée du Jeudi 28 Novembre 2019 a été consacrée, en partant de l’entrée du « vallon de l’Autel », à rejoindre d’abord le « col de Théoule », puis à effectuer une boucle en montant vers le « col du Trayas », avant de redescendre vers le « col de Théoule », qui nous verra passer pour la deuxième fois. A partir de là, nous embouquons le GR531A (« chemin de Compostelle »), qui monte, tout en sinuosités et en larges virages, sur un très large sentier fort praticable, qui nous dévoile des aperçus tous plus prodigieux les uns que les autres sur le massif de l’Estérel, plongeant dans la Méditerranée, tandis qu’au loin les cimes du Mercantour brillent déjà d’une blancheur immaculée. Nous arrivons bientôt au pied de l’imposante statue de « Notre Dame d’Afrique », merveilleux amer dominant la baie de Théoule sur Mer et haut lieu d’un pèlerinage annuel pour la communauté encore très active des « rapatriés d’Algérie ». Nous ne sommes plus alors qu’à « un jet de pierre » de la nouvelle citerne d’eau, situe à la côte 206 sur une éminence, en lisière des derniers lotissements construits au plus haut de Théoule. C’est en ce lieu que va se dérouler la cérémonie d’inauguration de la dite citerne, flambant neuve, sous la présidence de Monsieur Georges Botella, Maire de la ville, et en présence du Président du « SICASIL » (syndicat intercommunal de distribution de l’eau potable des communes du bassin cannois alimentées par les canaux de la Siagne et du Loup), maître d’œuvre de l’ouvrage. Après les interventions convenues, mais nécessaires, de l’un et de l’autre, nous aurons droit à un « apéritif déjeunatoire » de très bonne facture, agapes très attendues et fort bienvenues, nous qui avions payés de notre personne, par mollets interposés, tout au long de cette matinée, ensoleillée à souhait mais non sans que nous ayons à subir les assauts d’un Mistral quelque peu frisquet.    Bernard
  • Santé La Siagne - 26.11.2019

    13 Santé La Siagne - 26.11.2019
    Nous étions neuf, sous la conduite de Pierre, pour cette rando santé du Mardi 26 Novembre 2019, qui nous a conduits à marcher, pour un aller-retour de 7km au fil du canal de la Siagne, à partir de la chapelle Saint-Matthieu (19ème), récemment rénovée, au « Plan de Grasse ». Un parcimonieux soleil d’Automne nous enveloppe d’une douce lumière diaphane qui irradie au travers des arbres et des taillis qui bordent en nombre le canal. C’est un long tapis de feuilles mortes, aux milles teintes mordorées et flamboyantes, jaunes, orangées, bistres, terre de Sienne, etc., à l’infini, qui nous accompagne tout au long des berges du canal. Les pluies diluviennes des derniers jours n’ont eu que très peu d’effets sur la nature environnante : peu ou pas de passages boueux sur le chemin, le niveau du canal est à son plus bas, seuls quelques propriétaires manient encore la raclette ici et là ! Une eau limpide coule, benoîtement, sur un « train de sénateur », vers la ville de Cannes, distante encore d’une bonne vingtaine de kilomètres. Quelques ponts, certains anciens et fort joliment maçonnés, enjambent le canal en donnant un accès privilégié à beaucoup de belles villas jalousement dissimulées sous de riches frondaisons. Comblés par le souvenir de ces magnifiques paysages et de l’ambiance unique que dégagent les rives du canal de la Siagne, nous n’y serons certainement pas absents longtemps encore. Il nous reste tant d’autres tronçons sur tant d’autres lieux magnifiques à découvrir et à parcourir ensemble.   Bernard
  • Circuit Écureuil 07.11.2019

    16 Circuit Écureuil 07.11.2019
    Richard est si modeste et si discret qu’il m’a laissé le soin de rédiger le compte-rendu de la randonnée à la journée qu’il a menée le Jeudi 07 Novembre sur le « circuit de l’Ecureuil » ! Nous sommes 9 (plus un participant à quatre pattes !) à partir du parking du col de « Belle Barbe » (45 m), parmi de nombreux autres randonneurs, prêts eux aussi à s’égailler dans l’Estérel, beau temps, température douce (16/18°) pour prendre du plaisir à marcher au cœur d’un automne flamboyant. Nous progressons sur une piste large, meuble et confortable, le long du ravin du « Grenouillet » en direction du lac de « l’Écureuil », plus tard. En contrebas, nous découvrons d’abord le lac du « Grenouillet », à pleine eau, alimenté abondamment par les pluies diluviennes des derniers jours, et qui a retrouvé sa colonie de canards Colvert dont une escouade est en train d’amerrir de concert en laissant à la surface de l’eau un sillage éphémère. Passé un premier gué (20 m) sans encombre, nous pénétrons dans le ravin du « Mal Infernet », suivant le ruisseau éponyme dont les gargouillis vont nous accompagner jusqu’au prochain gué. Ce bruit de fond enchanteur ne sera rompu que par quelques échanges, à connotation politique, fort malvenus en ces lieux, comme en tout autre lieu des randonnées de T.E.R.R.E. Passons ! Nous allons longer tout le long du ravin du « Mal Infernet » de hautes murailles de pierres, des tours, des obélisques, des clochetons, ruinés par l’érosion au cours des siècles mais dressés là pour l’éternité, et qui témoignent, à plusieurs millions d’années de distance de l’apocalypse volcanique dont ces lieux furent le théâtre. Nous aurons, chemin faisant, dépassé la passerelle métallique qui permet d’accéder au « col Aubert » en montant sur l’autre rive. Parvenus au gué qui devait jadis réguler les crues du lac de « l’Ecureuil », François nous a gratifiés d’un numéro d’équilibriste (réussi) en passant à pied sec sur les cailloux. Dès lors, nous n’allons cesser de monter sur une large piste, bordée d’eucalyptus, en direction de  la « Baisse de la Grosse Vache » (201 m), non sans avoir constaté au passage que le  lac de « l’Ecureuil » est toujours désespérément vide, occupé seulement par une prairie de jeunes pousses vertes qui, progressivement, colonisent l’espace. Comment peut-on encore lui donner le nom de lac ? Un peu plus tard, parvenus sur le plateau qui nous ouvre des horizons élargis, depuis le « mont Vinaigre » jusqu’au « Pic de l’Ours », nous sacrifions à une « pause banane » bienvenue, avant de prendre la direction de la « Baisse de la Grosse Vache », puis, avant  la « Baisse de la Petite Vache », descendre par un même large sentier vers  le « Gué du Gabre de Gourin » qui, après l’avoir franchi, nous permettra d’atteindre le lac éponyme où nous pourrons nous installer pour un agréable déjeuner au presque soleil, sous un chêne-liège probablement centenaire. Le retour nous fera longer le ruisseau du « Gabre de Gourin » dont les rives ont parfois été très érodées par de fortes pluies diluviennes, jusqu’à atteindre « le pont des Cantines » (86 m), puis le pont du « Perthus », en longeant la rivière éponyme, et, enfin, le col du « Mistral » (92 m) avant de rejoindre les voitures au col de « Belle Barbe ». Oserai-je rapporter que la fin de la randonnée fut émaillée par un léger incident, riche d’enseignements quant à l’empathie, la solidarité et l’esprit d’entraide au sein de notre ASSOCIATION. La survenue insidieuse d’une contracture du « Carré des Lombes » (dixit le Kiné !), progressivement de plus en plus douloureuse et invalidante, chez un des participants, hier encore « presque fringant » septuagénaire et, par ailleurs, animateur, aujourd’hui transformé en un pitoyable « Quasimodo bossu » ! Que serions-nous devenus s’il n’y avait eu Raymond qui, sur un simple appel téléphonique, est accouru, tel le « bon Samaritain », pour nous venir en aide et transformer une petite péripétie en chaîne d’espoir et d’amitié ? Merci à Richard pour la conduite de cette randonnée, fort bien rythmée et pleine d’humanité.    Bernard (pour Richard !) 
  • La Louve - 31.10.2019

    7 La Louve - 31.10.2019
    On peut considérer que la Maison Forestière de la Louve (69 m) marque une frontière. C’est la plus méridionale des maisons forestières édifiées en périphérie de l’Estérel. Au-delà, plus au Sud, le massif de l’Estérel s’achève et commencent alors les terres d’une urbanisation effrénée. La nature, après de fortes pluies récentes, exhale déjà toutes les odeurs de l’Automne, parfum d’herbes et de feuilles mouillées qui commencent leur lente décomposition, parfum de dizaines de champignons qui émergent d’un riche humus qui leur a permis la meilleure des maturations et qui fera le bonheur des quelques mycologues de notre association, mycologues amateurs, certes, mais éclairés. L’Estérel nous dévoile aujourd’hui les très riches couleurs mordorées de l’Automne, une palette infinie de bruns, d’oranges, de bistres et de « terres de Sienne ». Rassemblés à peu de distance de la maison forestière de la Louve, nous nous retrouvons, onze participants, bien décidés à faire mentir le pessimisme des prévisions météorologiques du jour, qui prévoyait des averses de pluie pour au moins la demi-journée, ce qui fut fait ! Nous passons bientôt devant « la Louve », l’une des dernières maisons forestières occupées dans le massif de l’Estérel. Elle est bordée de nombreuses espèces de Cactées, notamment quelques magnifiques « Figuiers de Barbarie », mais qui ne sont pas en fleurs aujourd’hui. Nous suivons le « vallon des Cèdres » et peu après, Marie-France, Richard et Francis partent pour reconnaître une variante à notre circuit, en grande partie le long d’un ru, aujourd’hui asséché. Nous les retrouverons un peu plus loin, reconnaissance faite et validée, à hauteur du « col des Sacs » (156 m), tandis que le reste de la troupe aura effectué une montée raide et abrupte, sur un méchant et étroit sentier, couronné d’un « cairn ». Nous n’aurons plus alors qu’à renouveler la même opération sur une deuxième pente, tout aussi difficile, mais plus longue encore. Une agréable descente, sans difficulté celle-ci, nous permet d’atteindre le « col du Jausier », bien reconnaissable avec son grand « cairn ». Ces deux « bavantes » nous auront permis d’accomplir la majeure partie du dénivelé prévu pour cette randonnée. Arrivés au bas de la descente, nous prenons pied sur la « piste du Porfait » pour revenir alors jusqu’au « col de Sacs », et atteindre ensuite le « carrefour de la Colle Douce » (109 m), puis le parking de la Maison Forestière de la Louve, quittée trois heures plus tôt, et pas une goutte de pluie (!). Au total, une randonnée de 7,300 km pour 210 m de dénivelé réalisée sous un ciel couvert, dans une belle ambiance et une température (17/18°) des plus agréables.   Bernard
  • Malavalettes - 17.10.2019

    17 Malavalettes - 17.10.2019
    Première incursion depuis très longtemps dans ce secteur de l’Estérel qui a pour nom « les Malavalettes », situé juste en contrebas du mont Vinaigre et adossé au « Bonnet du Capelan » (le chapeau du curé). Notre dernière incursion dans ces lieux remonterait à 2010 environ et ce fut alors une « sacrée aventure », dixit Régis. C’est un peu une randonnée en hommage à Auguste Muterse (1809-1879), grand « ordonnancier » du massif de l’Estérel, et à ses successeurs, qui a guidé nos pas en cette matinée radieuse, légèrement couverte, mais avec une température idéale (16/18°),  du Jeudi 17 Octobre 2019. C’est à lui surtout, et à eux aussi, que nous devons la dizaine de maisons forestières, 23 retenues d’eau, quelque 400 km de pistes, chemins, sentiers et sentes qui furent  tracés et entretenus, sans compter la faune et la flore, patiemment peuplées et repeuplées, entretenues et étroitement surveillées. Partis de la maison forestière du Malpey (362 m), nous empruntons d’abord le GR 49 qui nous conduit à l’Estarpe du Cheval (Estarpe, c’est-à-dire piétinement), puis, tout de suite, sur la piste du Perthus que nous suivons jusqu’au col de « l’Aire de l’Olivier » (368 m) où se trouve la stèle érigée en mémoire d’Auguste Muterse. Nous descendons ensuite par une piste large et confortable, accompagnés et suivis par un très beau chien de chasse, perdu de son maître, qui le retrouvera un peu plus tard, grâce à un appel téléphonique fort bien venu de Rémi. Arrivés à la « Baisse des Charretiers » (276 m), non loin de la Maison Forestière éponyme, tristement et complètement en ruines, nous faisons halte pour la traditionnelle pause banane, complétée par la photo de groupe réunissant l’ensemble des participants du jour, soit 20 personnes. Nous repartons alors et, par une piste ascendante sans réelles difficultés, nous atteignons le « Carrefour de Colle Noire » où les groupes de la demi-journée et de la journée ont prévu de se séparer. C’est alors que, suite à une erreur d’itinéraire dont je suis seul responsable, d’animateur de la randonnée à la demi-journée, je vais devenir progressivement un « traîne savate » à la dérive, en serre-file ultime, mes « petites cellules grises » ayant totalement abdiqué. La rencontre inopinée de Richard et de ses participants « à la journée » va nous permettre d’unir nos compétences (surtout les siennes !) pour ramener l’ensemble du groupe, désormais reconstitué, à bon port, en repartant de la « Maison Forestière des Malavalettes », elle aussi, hélas, en ruine, après 14 km de marche, surtout dans la caillasse, et 380 m de dénivelé. Que chacune et chacun soit ici remercié pour leur sollicitude et leur tolérance. Pour que cette randonnée de la demi-journée ne se transforme pas en « fiasco », il aurait fallu que je fasse preuve d’un peu plus d’humilité …et de compétence ! Au final, je ne peux, ici, que reprendre la parole de Régis : « Ce fut une sacrée aventure ! »   Bernard (Voir les photos dans l’album)
  • Balade en Balagne - Corse 13.10.2019

    42 Balade en Balagne - Corse 13.10.2019
    TERRE, notre association de randonneuses et de randonneurs émérites, a organisé du 4 au 13 octobre un séjour initiatique sur les traces de l’Empereur. Direction La Balagne, enclave de collines et montagnes verdoyantes descendant doucement vers la mer, située au Nord Ouest de cette île montagneuse et rude, au peuple fier et indépendant : LA CORSE. Pour certaines et certains, ce séjour représentait leurs premiers pas sur cette île mythique, pour d’autres une sorte de retour vers des vacances vagabondes de leur jeunesse, vers leurs premières vacances de liberté, vers, peut-être, leurs premiers émois amoureux. Allaient-ils retrouver cette île sauvage de leurs souvenirs, ces plages vierges de touristes où le camping sauvage était encore permis. Vendredi 4 octobre 21 h, départ de Toulon sur le bateau Pascal Lota (fondateur de Corsica Ferry). Les voitures s’engouffrent dans les entrailles du monstre des mers, puis chacune et chacun découvre son lieu de résidence temporaire, sa chambre minuscule digne d’un sous-marin où rapidement le rire envahit l’espace. Samedi 5 octobre 7 h, arrivée à Bastia, premières découvertes pour les uns, passé remis au gout du jour pour les autres. Les plus pressés prennent directement la route pour Calvi distant de 100 km, les autres préfèrent découvrir le Cap Corse. Cette péninsule située au nord-est de l’île est partagée en deux dans le sens de la longueur par une montagne (La Serra) dont les arêtes vont se jeter dans la mer, les unes à l’est, les autres à l’ouest. Paysages fabuleux, routes sinueuses et étroites. Arrêt au village de Centuri dont le port est connu pour la pêche à la langouste. Descente progressive vers St-Florent situé au creux d’un très beau golfe, au bord de l’embouchure de l’Aliso. Vite, il est temps de se restaurer, beaucoup se retrouvent aux « Flots Bleus », rarement restaurant aura mérité son nom. Découverte de la vieille ville, de la citadelle Génoise puis route vers Calvi notre lieu de villégiature. Dimanche 6 octobre : découverte des Agriates, terre ingrate, présentant l’aspect d’un désert de collines pierreuses à la végétation rabougrie. Ouvert sur la mer par plus de 30 km de côtes et de plages, le désert des Agriates est dominé par quelques sommets (500 m) et offre sur son littoral de splendides plages parfois accessibles que par la mer. Les Agriates doivent leur notoriété à un roman du même nom de Pierre Benoit, paru en 1950. Les « Terriens » moins aguerris prirent le chemin de la pointe de la Revellata qui offre un panorama magnifique dont le point d’orgue se situe au phare à la pointe de la presqu’île. Lundi 7 octobre, journée pluvieuse, journée heureuse. L’emploi du temps est chamboulé. La matinée est consacrée à la visite d’une distillerie d’huiles essentielles. Chacune et chacun cherchant le remède à ses maux ou l’élixir de l’éternelle jeunesse. Douleurs disparues, corps régénérés, l’après-midi est consacrée à la visite de Calvi, de sa Citadelle (ancien bastion Génois). A la surprise générale nous découvrons que Christophe Colomb serait natif de Calvi ! mais plusieurs villes d’Italie et d’Espagne revendiquent l’honneur d’avoir vu naître le célèbre navigateur.  Une chose est toutefois certaine et sans équivoque, Napoléon est bien né en Corse. Mardi 8 octobre, 3 choix de randonnées, le littoral depuis l’Ile Rousse, la Vallée de Fango, la découverte d’une partie du GR20. Motivés par le discours rassurant de notre grand timonier, François, nous entreprirent cette randonnée sur des chemins pentus, caillouteux, semés d’embuches, difficultés apaisées par le chant de la rivière en contrebas. Traversées de cours d’eau, pieds trempés, cœurs légers, déjeuner sur des rochers ensoleillés, Roger faisant sécher ses chaussettes au soleil, retour hasardeux, petit plongeon de François dans le ruisseau pour se rafraichir les idées. Magnifique randonnée ou difficulté n’a jamais autant rimé avec plaisir. Mercredi 9 octobre, journée libre, au gré des préférences, destination Porto, les Calanches de Piana, ballade en bateau, découvertes de quelques domaines vinicoles et autres bonnes choses. Jeudi 10 octobre, les plus courageux partent avec le guide Jérémy vers Girolata depuis le col de la Croix qui relie Porto et Galéria. Les autres fidèles à François, cheminent de Monticello vers le lac de Codole (lac de barrage) et y retrouvent le groupe de la Rando Santé pour un pique-nique au bord de l’eau. Randonnée la plus longue, 13 km, survolée par le vol des milans, rapaces au plumage brun roux strié de noir, aux ailes étroites et à la queue échancrée. Vendredi 11 octobre, la Rando Santé part à la découverte des villages perchés, les autres « terriens » suivent Jérémy sur le chemin entre le village de Pigna et celui de Sant’Antonino. Dernières randonnées sur le sol Corse, le plaisir des yeux nous aura accompagné durant toute la semaine. Samedi 12 octobre, retour progressif vers Bastia. Certains s’arrêteront dans quelques caves vinicoles de Patrimonio pour y découvrir quelques crus emblématiques puis rejoindront les autres « terriens » à Bastia. Découverte de la ville, sa citadelle, la cathédrale Ste-Marie, la place St- Nicolas ; derniers achats puis direction bateau. Départ tardif, Bernard et Fabienne peinent à faire démarrer leur voiture, était-ce intentionnel pour ainsi prolonger leur séjour ? Toulon pointe déjà le bout de son nez, il est 8 h, dimanche 13 octobre. Ce road movie n’est que le reflet de notre séjour, de nos randonnées. Mais que dire des soirées où certaines et certains nous ont dévoilé leurs talents de chanteurs, danseurs. Manifestement les « terriennes » et « terriens » méritent aussi d’être découverts. Voilà, c’est déjà terminé, la Corse fera partie de nos très bons souvenirs. Place désormais à demain, à la prochaine aventure. Que nous réservera 2020 ?     Jean-Luc                                                                                                                                  
  • Mt Vinaigre 03.10.2019

    11 Mt Vinaigre 03.10.2019
    Les randonnées du quatrième trimestre de T.E.R.R.E. commencent, à tout seigneur, tout honneur, par une montée vers le point culminant du massif de l’Estérel, le mont Vinaigre, qui culmine à 641 m (ce n’est quand même pas encore le Mont Blanc !). Du sommet, nous pourrons avoir une vue panoramique d’ensemble de quelques-unes des très belles balades qui nous attendent pour les mois à venir. Le mont Vinaigre, paré de sa carapace de roches magmatiques formées de Rhyolite rouge, avec son aspect très déchiqueté, très escarpé et aussi très sauvage est un belvédère exceptionnel sur tout l’Estérel, et bien au-delà. Nous sommes 15, ciel parfaitement clair et immensément bleu de pur azur, à partir du col du Testanier (312 m) et à emprunter le GR 51, par une piste légèrement ascendante, large et sans difficulté, souple sous nos pieds, traversant une haute futaie d’eucalyptus aux troncs marmoréens resplendissants, qui nous amène d’abord non loin de la maison forestière du Malpey, très dégradée et pratiquement en ruine depuis trop longtemps déjà, et à suivre, avec encore et toujours le mont Vinaigre en ligne de mire, le GR 51 avant de croiser la piste de «  l’Estarpe du Cheval » et la traverser  pour emprunter un étroit sentier qui va nous révéler de  proche en proche les multiples richesses de la flore de l’Estérel et permettre la découverte de quelques rares champignons. Outre le maquis méditerranéen habituel, on peut côtoyer encore une forêt primitive constituée pour l’essentiel de chênes lièges, de chênes verts, de pins d’Alep, d’arbousiers, de fougères en épis, de sumacs vinaigriers disséminés suivant l’ensoleillement et les versants. Nous rencontrons aussi des arbres plus inhabituels comme l’eucalyptus, le cèdre, le charme ou le mimosa. Parvenus sur la plate-forme sommitale, où vont se succéder aujourd’hui de nombreux randonneurs, nous découvrons alors un panorama époustouflant à 360°. Nous embrassons une vue extraordinaire allant de la Méditerranée proche jusqu’aux cimes du Mercantour en passant par le massif des Maures et l’imposant rocher de Roquebrune, la baie de Saint-Raphaël et Fréjus, jusqu’aux caps Lardier et Taillat dans les lointains. Les vues vers l’Est permettent d’entrevoir la baie de Nice jusqu’à la Riviera italienne. Nous sacrifions en ce lieu à la sacro-sainte « pause banane » ainsi qu’à la photo de groupe avant que six d’entre nous ne nous quittent pour effectuer « le tour du mont Vinaigre ». Nous ne serons plus que neuf à reprendre alors le chemin du retour, après avoir marché pendant 7 km et « avalé » un dénivelé de 300 m pendant presque 3 h. Ce fut de bout en bout une randonnée lumineuse et de pur bonheur.    Bernard « Qui mieux que le chemin connait le voyageur ? »  (Riviera italienne Proverbe tibétain)
  • Col de la Cadière - 26.09.2019

    23 Col de la Cadière - 26.09.2019
    Aujourd’hui, nous allons déroger à la sacro-sainte habitude de pratiquer des randonnées en boucle.Jeudi 26 septembre 2019 -  Nous effectuerons un aller-retour depuis le fond du vallon de la Rague (rague : petit bloc de bois percé d’un ou plusieurs trous pour laisser passer un cordage et faciliter les mouvements de racage) jusqu’au col de la « Cadière ». Petite explication : une « cadière » est une monnaie d’or où les souverains sont représentés assis et, coïncidence sans doute, dans le Midi, une « cadière » est un terme ancien pour désigner une chaise. Nous sommes 20 (17 pour la demi-journée et 3 pour la randonnée à la journée) et nous empruntons sur toute sa longueur la « piste de la Cadière », hormis une petite variante découverte grâce à Raymond et à sa connaissance encyclopédique du massif, jusqu’au col éponyme. Ce sera l’aller de notre randonnée, le côté face, autrement dit l’avers. Le retour sera donc le côté pile, autrement dit le revers. Une mosaïque de bruns domine au bord du chemin. Et ce sont des déferlantes aux mille nuances de vert qui roulent sur la pente des collines jusqu’au fond des vallons, qu’un été de canicule n’a pu colorer aux teintes mordorées de l’automne. Parfois quelques taches plus vives comme les bruyères callunes, violettes et mauves, et quelques arbousiers dont de rares fruits rouges illuminent déjà le bord de la piste. Nous sommes pourtant en automne, depuis trois jours déjà. Nous marchons sous l’ombre tutélaire d’abord du Mont Saint-Martin, puis du Mont Pellet et enfin  de la « Grosse Grue ». Le temps est idéal, ensoleillé et lumineux, la piste large et confortable, les apartés nombreuses et toutes plus importantes les unes que les autres ! Chemin faisant, nous aurons tout le loisir d’admirer ce qu’il reste encore des multiples plantations de Georges, l’« horticulteur » utopiste qui voulait replanter l’Estérel, mais, hélas, le temps a fait son œuvre, inexorablement. Il subsiste ici et là quelques figuiers et d’autres arbustes qu’on ne s’attendrait pas à rencontrer en ces lieux. Parvenus au col de la Cadière, la traditionnelle pause banane nous réunit avant que trois courageux randonneurs ne nous quittent pour une randonnée de la journée. Ayant épuisé liquides et solides avec modération, nous reprenons le chemin du retour qui nous permet de revenir à notre point de départ après avoir marché 6,600 km de bonheur et de bonne humeur, et avalé 230 m de dénivelé.   Bernard « L’important n’est pas le but ; l’important, c’est le chemin. »  (Lao-Tseu)
  • Samedi 21.09.2019 MAC

    3 Samedi 21.09.2019 MAC
    Le fort vent d’est de samedi après-midi provoquait une écume, comme une dentelle sur la plage du Suveret ce qui n’a pas empêché huit courageuses présentes au rendez-vous. Pour 6 d’entre elles, c’était une séance découverte de la Marche Aquatique Côtière et l’animatrice Lili les a rapidement « mises dans le bain » après un échauffement sur la plage abandonnée des touristes. Après une heure d’exercices ludiques, toutes sont sorties ravies de cette séance très appréciée malgré les conditions météo.  
  • Pointe Esquillon - 19.09.2019

    5 Pointe Esquillon - 19.09.2019
    Rando menée par Pierre
  • MAC - 14.09.2019

    9 MAC - 14.09.2019
    Brigitte et 11 autres personnes ont participé samedi 14 septembre à la séance de découverte du Longe Côte ou Marche Aquatique Côtière à Théoule. Elle nous livre ses impressions à la sortie de l’eau encore très bonne en cette fin d’été : « Cette marche aquatique ou longe côte, actuellement en plein essor, consiste à marcher en mer, en immersion jusqu'à la taille. Cette discipline, à la portée de tous, nageurs ou non, est excellente pour la santé. Elle permet le renforcement musculaire (bras, jambes, dos) et même cardiaque, et cela, en douceur, puisqu'elle se pratique dans l'eau et sans à-coups. Ce fût un réel moment de bien-être avec un effet massant et relaxant pour le corps. Pour acquérir les bons gestes et profiter pleinement des bienfaits de ce sport, notre groupe de débutants était encadré par Lili, monitrice diplômée qui, outre l'initiation à la marche, a alterné des séquences ludiques avec d'autres un peu plus sportives, ce qui a créé une belle convivialité et émulation au sein de notre groupe. Un autre bienfait, non négligeable, est le cadre magnifique de la baie de Théoule dans lequel se déroule cette marche aquatique ! Un vrai régal pour les yeux ! » N’hésitez pas à nous rejoindre dès samedi prochain 21 septembre à 15 h 15 et samedi 28 à 16 h 15. Rendez-vous plage du Suveret, au niveau de la douche un peu plus loin que le boulodrome. Durée de l’activité : environ 1 h avec un échauffement hors de l'eau et des étirements dans l'eau en fin de séance. Se munir de chaussons de plage ou de vieilles tennis.  Pierre
  • Tour du cap d’Antibes - 12.09.2019

    15 Tour du cap d’Antibes - 12.09.2019
    Jeudi 12 Septembre au matin, nous reprenons nos randonnées où nous les avions laissées à la fin du mois de Juin dernier : autour du Cap d’Antibes, très précisément. Nous ne sommes que 11 randonneurs, au retour des mois de canicule : il y a là Mauricette, Bernadette, Chantal, Viviane, mais aussi Jean-Luc, Luc, Laurent, Abdoul, Marcel, Alain et votre serviteur à entamer une joyeuse randonnée dans un cadre unique et somptueux. Nous voici donc en Septembre, au moment où ça devient le plus beau : c’est calme plat, plus de brise de mer, plus de brise de terre, les « vacanciers », les « gens du Nord » et les « parisiens », sont partis, ceux qui sont toujours pressés, qui se jettent à l’eau sans y être forcés et qui ne veulent pas d’ail dans leur bouillabaisse ! Septembre, dans les Alpes-Maritimes, la forêt méditerranéenne sort de sa léthargie, retrouve frémissement et vie et bruisse à nouveau de mille vies en gestation. Sur les flots, se dessinent seules les arabesques des courants marins et la brume de chaleur ne masque plus l’horizon. Les cigales se sont tues, éphémère été : trois semaines de stridulations et un accouplement. L’air est plus léger, la chaleur moins épaisse, cela sent déjà un peu l’Automne. Le sentier littoral, ancien « sentier des Douaniers », développe à peu près 6 km pour 90 m de dénivelé et se caractérise par une débauche d’escaliers en montées et en descentes pour épouser au plus près les innombrables anfractuosités de la côte, festonnées de véritables dentelles de pierre d’un blanc immaculé, toutes entières livrées à nos yeux émerveillés. Ce furent des retrouvailles conviviales et complices sur le parking de la plage de la « Garoupe », point de départ du sentier éponyme qui, à partir du « Cap Gros », devait nous conduire jusqu’à « l’Anse de l’Argent Faux » (hélas, aujourd’hui interdite aux piétons !) avant que nous ne retournions à notre point de départ par l’intérieur des terres. Chemin faisant, le long de la frange littorale, à partir du « Cap Gros », en passant devant le « château de la Croé », puis la « Villa Eilenroc » jusqu’à la « Pointe de l’Islette », nous aurons tout le loisir d’entrevoir quelques villas de milliardaires, noyées dans l’oasis verdoyant de la presqu’ile, riche des essences méditerranéennes les plus rares. Beaucoup reflètent la mégalomanie sans limite de leurs propriétaires. Certaines constructions, improbables et extravagantes, sont ce qu’on a pu imaginer de plus fou en matière de délires d’architectes, d’autres, plus anciennes, mais tout aussi hors normes, sont fardées et apprêtées comme des courtisanes de la Belle Époque. Le sentier sinue dans un paysage farouche et sauvage, complanté de hauts pins d’Alep, de longs et graciles Cyprés et d’oliviers séculaires, tourmentés par les caprices de vents fous, parmi des falaises de calcaire blanc, bordé de dizaines de criques profondes creusées aux dépens de la frange littorale, à la surface desquelles une eau tiède et moirée mousse au bas de rochers déchiquetés, et c’est comme si la mer lapait goulûment le rivage. Au total, une magnifique randonnée qui nous a permis de renouer avec quelques membres de T.E.R.R.E., absents depuis longtemps, et qui augure d’autres belles aventures sur quelques chemins de traverse pour les mois à venir. Bernard
  • Fête randonnée Théoule - 29.06.2019

    26 Fête randonnée Théoule - 29.06.2019
    Pour une belle fête, ce fut vraiment une belle fête, que cette fête de la randonnée des Alpes Maritimes du Samedi 29 Juin 2019, initiée par le « Comité Départemental de la Randonnée Pédestre des Alpes Maritimes » et organisé par l’ Association T.E.R.R.E. de Théoule sur Mer , avec le concours et le soutien  actif de la Mairie de Théoule sur Mer. Plus de cent personnes ont participé aux différentes randonnées proposées dans une belle et grande diversité et nombreux furent aussi les animateurs (trices), venus de tout le département pour encadrer avec talent et compétence cette manifestation qui restera, sans nul doute, dans toutes les mémoires, pour longtemps encore. Ce ne sont pas moins de cinq randonnées qui furent proposées aux différents randonneurs, toutes différentes tant par leurs distances que par leurs dénivelés, leurs difficultés intrinsèques, allant d’une mini croisière en bateau  jusqu’à « la Figueirette » avec un retour par le « col de Théoule » (6,5k m, + 230 m), au sentier de découverte des cinq tables d’orientation (6,5 km,+80 m,-150 m), ou de seulement deux pour d’autres(2,4 km,+2 m,-9 m), ou une randonnée à «  Notre Dame d’Afrique » (11,5 km,+323 m,-319 m), la plus longue et la plus difficile probablement du fait de la canicule, et aussi une marche aquatique côtière (ou longe côte) le long de la « plage du Suveret » (et ce ne furent pas les plus malheureux grâce à une température élevée et idéale de l’eau !). Il a fallu bien du courage, et même de l’abnégation aux différents groupes qui se sont égayés dans l’Estérel, dès potron-minet, pour affronter les difficultés des parcours et, surtout, la canicule, omniprésente, qui n’a pas manqué d’ajouter une difficulté supplémentaire à la bonne réalisation des multiples randonnées. Le retour des différentes cohortes de randonneurs fut célébré  sur l’espace bouliste à l’entrée de la plage du Suveret où un apéritif généreux à base de « Sangria », mais pas que, leur fut offert, émaillé de prises de paroles, d’abord de Pierre, pour remercier l’excellence de la participation de toutes et de tous à cette très belle fête, puis de Monsieur Georges Botella, Maire de Théoule sur Mer et du président du C.R.D.P.06 qui a tenu à remercier l’association pour la parfaite réalisation de cette manifestation et, surtout, l’ensemble des animateurs et des participants, organisateurs et randonneurs, pour la qualité et la perfection de leurs engagements. Rendez-vous fut d’ores et déjà pris pour l’année prochaine, vraisemblablement. Le point d’orgue du déjeuner qui a été servi à proximité immédiate de la toute nouvelle et remarquable base nautique fut la « Paella » monumentale, succulente et festive, exquise quant au goût et infiniment variée quant aux différents ingrédients, servie à plus de cent convives, et qui ne s’en sont pas laissé compter ! Ainsi s’est terminée cette magnifique journée d’efforts mis en commun, de convivialité et d’amitié, en ayant acquis la certitude qu’il n’est pas un sentier dans les Alpes Maritimes où nous ne pourrons nous retrouver de nouveau un jour ou l’autre pour célébrer les noces éternelles de l’homme et de la nature.    Bernard
  • inauguration oratoire

    16 inauguration oratoire
    Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle et de Rome, à l’endroit où, dans l’Estérel, le GR 653A  passe du département des Alpes-Maritimes à celui du Var, à l’initiative du président des amis de Saint-Jacques des Alpes-Maritimes et à celle, décisive, de Monsieur Georges Botella, Maire de Théoule-sur-Mer, un oratoire, dédié à Saint-Jacques a été édifié au niveau du col du Pic Martin, dans une boucle du sentier de grande randonnée, lieu idéalement placé d’où l’œil embrasse un panorama d’une ampleur exceptionnelle. Sur cette terre aride et stérile, une source de spiritualité vivante a jailli sous la forme d’un oratoire, dédié à Saint-Jacques. C’est un repère sur le chemin de Compostelle, comme aurait pu l’être une « montjoie », un lieu d’appel au recueillement ou à la prière. De là, on peut découvrir la ville de Cannes, d’une blancheur virginale, sa baie cloutée de myriades de bateaux, la mer, au plus près, cuirassée d’argent, s’ébrouant sur les rivages, les iles de Lérins, dans leur écrin de verdure, où  l’esprit continue de souffler grâce aux moines de Saint-Honorat, en arrière les Préalpes de Grasse et, plus loin encore, comme un fond de scène irréel et magique, le Massif du Mercantour encore empanaché de brumes et toujours enneigé. L’oratoire, avec son air rustique, modeste et ancien qui nous ferait croire qu’il est ici depuis des lustres, est édifié dans un magnifique appareillage de pierres issues du massif de l’Estérel. Un remarquable assortiment de pierres sèches et chaudes, aux tons de miel et de Rhyolite amarante, en constitue le pilier, percé d’une niche, contenant la statue de Saint-Jacques, fermé par une grille de ferronnerie, agrémenté d’un bénitier et coiffé par un toit à deux pentes fait de la réunion de plusieurs dalles de schiste, le tout étant surmonté par une croix de fer forgé. La statue, la croix et la grille ont été réalisées par Mr Fortuné Evangélisti à qui l’on doit déjà, entre autres, l’imposante et magnifique statue de « Notre Dame d’Afrique », également dans l’Estérel. Une foule nombreuse, empreinte d’une ferveur communicative s’est assemblée en ce lieu pour que soit inauguré et consacré cet humble et magnifique édifice, tout à la fois. Il y avait là « ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas », sans doute aussi quelques « jaquets » (pèlerins de Compostelle), et personne ne put être indifférent à la spiritualité du lieu. Certains sont venus à pied, au terme d’une très agréable randonnée d’un peu moins de 6 km pour 240 m de dénivelé, en partant de la Mairie de Théoule-sur-Mer, d’autres, par confort ou pour toute autre raison, ont été transportés en minibus jusqu’au lieu où s’élève désormais l’Oratoire Saint-Jacques. C’est à Monseigneur André Marceau, Evêque de Nice, assisté du Père Franklin Parmentier, curé de la Paroisse Saint-Vincent de Lérins, qu’est revenu le privilège de consacrer et de bénir l’Oratoire Saint-Jacques ainsi que l’ensemble des participants, en présence de Monsieur Georges Botella, Maire de Théoule-sur-Mer, et après que celui-ci se soit exprimé pour accueillir et remercier de leur présence les autorités ecclésiastiques et la foule aujourd’hui réunie et oh combien recueillie.    Bernard
  • Repas fin saison Fayence - 20.06.2019

    21 Repas fin saison Fayence - 20.06.2019
    C’est à Fayence, village traditionnel de Provence, un des huit villages perchés de la plaine de Fayence, juché sur son promontoire, dominé par la « Tour-Beffroi de l’Horloge » et bâti à flanc de colline, que plusieurs dizaines de membres de T.E.R.R.E. se sont retrouvés pour le repas annuel de fin de saison en cette matinée du Jeudi 20 Juin 2019. L’origine du nom désigne Fayence (Favienta Loca ») comme un lieu favorable. Aujourd’hui, nous pouvons soutenir fortement cette acception, tant furent parfaites les différentes séquences de cette magnifique journée, tout à la fois sur le plan touristique que gastronomique. Avant de participer aux agapes du restaurant « le vol à voile », avec un menu gastronomique autant que « pantagruélique » s’il en est, concocté de main de maître par le patron du restaurant « la gloire de mon père » à Seillans, quelques-uns d’entre nous (17) ont participé à un parcours en boucle d’un peu plus de 6 km pour 145 m de dénivelé qui, au départ de Fayence, progressant dans un sillage de senteurs, lauriers roses et jasmins mêlés, s’est enfoncé dans le « vallon de la Camandre », parmi les pins, les hêtres, les chênes et les oliviers, pour explorer le cours de la rivière éponyme, sous-affluent de la Siagne, avant de revenir en plein centre du village. Au fur et à mesure de notre progression, nous pourrons, à loisir, profiter de belles échappées, dans un ruissellement de collines, sur la plaine de Fayence, les Maures, les premiers contreforts des Alpes de Haute-Provence et le massif de l’Estérel. Une chaleur lourde et moite nous aura pesé aux épaules toute la matinée. Au fil de l’eau, la rivière nous a acompagnés en bruissant de courants contraires qui allaient en s’émiettant sur les rochers de surface. La randonnée s’est déroulée sur les deux rives de la « Camandre » avant que nous ne revenions au point de départ après avoir gravi au final une « méchante côte ». Nous avons alors repris nos véhicules pour rejoindre l’aérodrome de « Tourettes-Fayence ». Le déjeuner s’est déroulé au restaurant « Le Vol à Voile », dans un espace spécialement privatisé pour les membres de l’Association, au contact direct des pistes d’envol et des planeurs, grands oiseaux dégingandés, aux fines ailes démesurées. Le Centre International de vol à voile de Fayence, qui ne compte pas moins de 80 années d’existence, est un des centres de vol à voile parmi les plus réputés en Europe pour la qualité de ses conditions aérologiques. Le repas gastronomique, pendant lequel l’ambiance festive l’a disputée tout au long à la délicatesse des plats, fut émaillé à l’envie de conversations intimes, de bons mots, d’anecdotes et de souvenirs, en un mot de tout ce qui fait le sel de la vie et le bonheur d’être ensemble. Le repas, riche de succulentes « nourritures terrestres » du corps et de l’esprit, fut surtout un moment privilégié de fraternité, de solidarité, d’échange, de partage et de convivialité.   Bernard
  • Santé Ste Marguerite - 06.06.2019

    13 Santé Ste Marguerite - 06.06.2019
    Rando menée par Régis.
  • Aix – s/les pas de Cézanne 29.05.2019

    42 Aix – s/les pas de Cézanne 29.05.2019
    Voilà l’homme Sous son chapeau de paille Des taches plein sa blouse Et sa barbe en bataille Cézanne peint Il laisse s’accomplir la magie de ses mains Cézanne peint Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n’voient rien Si le bonheur existe C’est une épreuve d’artiste Cézanne le sait bien. Doucement le pinceau Glisse sur la toile Et voilà l’homme Qui croise avec ses yeux Le temps d’un éclair Le regard des dieux. (Michel Berger, 1985) « Le père de nous tous » disait Picasso. C’était Paul Cézanne. Né à Aix-en-Provence le 19 Janvier 1839, il y est mort le 23 Octobre 1906. Cézanne a toujours été attaché à sa Provence natale. Les chemins de la campagne aixoise qu’il arpente dès l’adolescence avec Emile Zola, n’ont plus de secret pour lui. Ses pas le conduisent sur la route de Tholonet, au cœur des carrières de Bibémus, sur la colline des Lauves, dans les champs qui entourent le Jas de Bouffan et dans les pinèdes de la colline de Valcros. Partout, la montagne Sainte-Victoire domine le paysage. Il en fera son motif de prédilection : 44 huiles et 43 aquarelles témoignent de son attachement à la montagne. Inlassablement, il peint la nature provençale. La recherche du motif est pour lui une expérience physique : il se faisait accompagner en voiture à cheval sur la route du Tholonet puis randonnait jusqu’à trouver le bon endroit. Dormant à même le sol, sur une paillasse dans un cabanon à Bibémus, appréciant la vie simple des paysans, se nourrissant d’un morceau de fromage, de quelques noix et d’un vin rosé. Sur le plateau de Bibémus, où le cubisme aussi est né, il commençait par en découvrir les assises géologiques. Puis, il ne bougeait plus et regardait, l’œil dilaté. Il « germinait » avec le paysage. La méditation s’achevait tout d’un coup. « Je tiens mon motif » disait Cézanne, et il expliquait que le paysage doit être ramené vivant dans un filet qui ne laisse rien passer. Alors il attaquait son tableau par tous les côtés à la fois. L’image se saturait, se liait, se dessinait, s’équilibrait et venait à maturité. « Le paysage, disait-il, se pense en moi et je suis sa conscience ». Regarder un tableau de Cézanne. « C’est donc déjà partir en promenade. Il faut laisser son regard errer comme il faut marcher à la recherche du motif. » C’est à Aix-en-Provence, sur la colline des Lauves, que Paul Cézanne installa l’atelier de ses rêves, en face de sa chère montagne Sainte-Victoire. De 1902 à 1906, le peintre travailla tous les jours dans cet atelier. Cézanne reste là de 6 heures à 17 heures dans ce havre de paix où, après toute une vie de recherche, il s’est enfin posé dans son rythme à lui. Cézanne n’y vit pas : il réside avec son épouse, Hortense, dans un appartement en ville. Tous les matins, il monte à son atelier pour retrouver le calme, la solitude, le silence et la lumière. Du Toscan à Aix-en-Provence par Zola et Bibémus C’est une agréable promenade pour relier la campagne aixoise à la ville du roi René. C’est une randonnée de 3 h, qui totalise 8 kms pour un dénivelé de 254 m, avec de très jolies vues sur la Sainte- Victoire…si on pense à se retourner de temps en temps. Boucle dans la pinède au Tholonet. Cette courte randonnée en boucle permet de s’éloigner un peu du Tholonet sur des pistes ou des sentiers peu fréquentés avec quelques belles vues sur la Montagne Sainte-Victoire. On fera 4,700 kms en 1 h 40 pour 130 m de dénivelé. La promenade est accessible à tous. Randonnée urbaine.  Marchons dans les pas de Cézanne et visitons la ville comme il la vivait. Un itinéraire pédestre balisé par des clous estampillés « C » nous emmène de la maison natale du peintre jusqu’à sa dernière demeure au cimetière Saint Pierre. Nous pourrons découvrir les jalons de sa jeunesse (maisons d’enfance, écoles…), ses lieux marquants, les adresses de sa famille et de ses proches, les cafés où il retrouvait ses amis et d’autres artistes…. Le patrimoine architectural aixois est le décor d’une promenade dans la vieille ville et ses abords, tout au long de 32 points remarquables, sur 3,3 km pour 2 h de déambulation et 3 m de dénivelé. C’est ainsi que le Mercredi 29 Mai 2019, 47 privilégiés ont pu, à l’initiative de Pierre et sous sa conduite éclairée, vivre une journée entière à mettre leurs pas dans ceux de Paul Cézanne, dans une ambiance toute provençale, avec ce qu’il fallait de Mistral, une chaleur déjà presqu’estivale, des couleurs et des parfums qui ne sauraient appartenir qu’à notre Midi.   Bernard
  • Lac du Gabre de Gourin - 23.05.2019

    38 Lac du Gabre de Gourin - 23.05.2019
    L’Estérel est un paradis d’images et de parfums, le lieu rêvé pour de longues et lentes pérégrinations que l’on partage à quelques-uns dans la convivialité, le partage et l’amitié. C’est ainsi que j’aimerais qualifier la randonnée qui a réuni 10 membres de T.E.R.R.E. au matin du 23 Mai au « col de Belle Barbe » (45 m), randonnée qui devait nous conduire sur les rives du « lac du Gabre de Gourin », célèbre pour son somptueux spectacle des centaines de nénuphars en fleur. Le ciel est bas, encombré de nombreux nuages et d’une brume tenace qui noie les lointains et rajoute un air de mystère à la fantasmagorie de ses sommets et de ses fonds de vallons, mais la température est très agréable, donnant même une impression de lourdeur au fur et à mesure que nous avancerons dans la journée. Un sentier raide et passablement dégradé nous conduit d’abord sur les contreforts du « pic du Baladou » jusqu’à atteindre le « col Aubert » (113 m), au-dessus du « ravin du Mal Infernet ». A partir de là, le sentier se « civilise » pour devenir une piste large et confortable qui nous conduit par une montée ascendante des plus raisonnables jusqu’au « col du Baladou » (165 m), puis au « col du Perthus » (194 m), qui domine le ravin du même nom, et enfin à la « baisse de la Petite Vache » (205 m). Nous aurons atteint là le point culminant de notre randonnée, délaissant la « Baisse de la Grosse Vache ». Nous progresserons souvent au travers d’une prairie de « Cistes à fleurs de Sauges » dont les fleurs, à la blancheur immaculée, illuminent l’espace. A la bifurcation suivante, nous prenons la piste de gauche, maintenant tout en descente, pour aboutir au « Gué du Gabre de Gourin » que nous pourrons franchir aujourd’hui à pieds secs. Tout proche, un étroit sentier encaissé nous conduit rapidement aux abords du lac éponyme, recouvert d’un tapis de Nénuphars dont beaucoup sont déjà en fleurs, bien que ce ne soit pas encore vraiment la saison, tout en délicatesse et transparence, à la manière d’une estampe japonaise. C’est sur sa rive occidentale que nous allons nous arrêter pour une pause déjeuner à laquelle n’auront manqué ni les solides, ni les liquides, agrémentés d’un brin de sieste, due peut-être à la consommation d’un « petit » alcool fort. La route du retour nous conduira d’abord à suivre le cours du « Gabre de Gourin » jusqu’au « pont des Cantines » (86 m), puis le « pont du Perthus » (55 m), bordé de hautes futaies de tours déchiquetées de Rhyolite amarante et de Basalte brun-rouge où se côtoient ruisseau limpide et sombres rochers. Malgré tout, un retour tout en tranquillité et décontraction. Une route asphaltée nous fera passer alors au « col du Mistral » (92 m), puis arriver enfin au parking du « col de Belle Barbe » (92 m), après avoir suivi un magnifique parcours de crêtes. Nous aurons accompli en définitive une randonnée de 12 km pour 220 m de dénivelé. Ils sont multiples et d’une infinie variété les chemins qui parcourent l’Estérel. L’Estérel est un apprentissage ; on reste très longtemps un apprenti.   Bernard (Voir les photos dans l’album)
  • Santé au Pic de l’Escale - 21.05.2019

    7 Santé au Pic de l’Escale - 21.05.2019
    C’est une belle et paisible randonnée que nous avons effectuée en cette après-midi du 21 Mai, par beau temps et chaleur raisonnable, en respectant scrupuleusement tous les codes qui régissent une « rando-santé » digne de ce nom : 6 km, aucun danger objectif, sur un sentier confortable et un dénivelé négligeable. Pierre marchait en tête de « colonne » et donnait le tempo à l’ensemble, tandis que l’animateur du jour se positionnait en « serre-file », comme il est d’usage en « randonnée santé ». Nous étions 11 à démarrer à proximité immédiate du sentier de la « Baisse des Sangliers » qui, lui, s’enfonce au plus profond du ravin de l’« Ubac de l’Escale », à un jet de pierre du col des « Lentisques », tandis que nous allions cheminer sur un sentier en balcon au-dessus du ravin éponyme en faisant quasiment le tour du « Pic de l’Escale ». Les « Cistes à feuilles de Sauge », les « Lavandes Papillon » qui tapissaient en nombre les chemins il y a peu, se fanent progressivement à l’approche des premières chaleurs. Nous sommes cependant récompensés par la découverte de beaucoup d’« Immortelles des Sables » dont les délicates inflorescences jaune d’or illuminent le bord du sentier ; ce qui nous a permis d’améliorer notre connaissance de la si riche flore de l’Estérel. Dans les lointains, un large panorama s’est offert à nos yeux au fur et à mesure de notre progression, allant du « mont Vinaigre », du « Pic de l’Ours » et encore beaucoup d’autres endroits remarquables jusqu’au « Rocher de Roquebrune » et la « baie de Saint-Raphaël » dans les plus lointains. Ce fut une randonnée agréable et remarquable, tant par la cohésion et l’homogénéité du groupe que par la splendeur des paysages sans cesse dévoilés à nos regards admiratifs.   Bernard (Voir les photos dans l’album)  
  • Souvenir Cécile - 16.05.2019

    10 Souvenir Cécile - 16.05.2019
    J’aurai si peu à rajouter à mon précédent compte-rendu de la randonnée annuelle en hommage et souvenir de Cécile que je serai bien tenté de me contenter d’un copier-coller, mais aujourd’hui, en ce clair matin du Jeudi 16 Mai 2019, notre joyeuse escouade de 19 participants, sous la conduite non moins traditionnelle de Pierre, a décidé, pour un groupe, de réaliser l’intégralité de la randonnée à la journée, pour l’autre, de se contenter d’une demi-journée et de rebrousser chemin juste après la « pause banane », habituellement consommée au niveau du « Pas de la Cèpe », devant un spectaculaire et magnifique panorama de la baie de Cannes . Partis du « pont Saint Jean » (42 m), nous remontons un large sentier, hélas très dégradé par de profondes ravines qui se creusent encore et encore année après année. Une lente progression nous conduit successivement à la « baisse du Sablier » (150 m) puis à la « baisse du Verre » (233 m) dont les noms sont peut-être en rapport avec l’extraction du sable et de la silice utilisés dans l’industrie du verre. Continuant la montée, nous arrivons bientôt au niveau de « la fontaine du Marsaou », dont l’eau fraîche et potable est une bénédiction pour nombre de randonneurs. A proximité, un étroit sentier ascendant, encombré d’une importante végétation arbustive, dont nombre d’épineux, au milieu d’une importante pinède, nous conduit jusqu’au « pas de la Cèpe » où un ensemble de rochers épars seront bienvenus pour que nous puissions sacrifier à la sacro-sainte « pause banane ». Devant laisser un petit groupe poursuivre vers le pied du rocher de « la Clavette » (363 m) pour y rendre un hommage à la mémoire de Cécile sans qui l’association T.E.R.R.E. ne serait sans doute pas ce qu’elle a pu devenir aujourd’hui, grâce aussi et principalement à l’opiniâtreté quotidienne de Pierre, nous en profitons pour tirer le portrait d’ensemble de cette joyeuse équipée. Tandis que le groupe le plus important prend le chemin du retour, l’autre groupe, fort des six personnes les plus déterminées, continue la montée vers « la Clavette », avant de se diriger vers la « baisse des Violettes » (363 m) et de s’y établir pour une pause déjeuner bien méritée. Je n’y étais pas, bien sûr, mais je les imagine bien s’accordant sans doute une sieste légère sur un tapis d’herbes tendres avant de prendre le chemin du retour, d’abord le long d’un sentier en balcon, dans l’environnement du « Marsaou » et des « Suvières », sous la « Baisse des Pourraques », jusqu’à la maison forestière des Trois Termes. C’aura été sans doute ensuite une longue descente malaisée et souvent piégeuse depuis le col des Trois termes vers le « Pont Saint-Jean », marquant la fin d’une émouvante et belle randonnée dédiée à la mémoire de Cécile, qui fut à l’origine de notre belle Association.   Bernard
  • Le Dramont - 09.05.2019

    18 Le Dramont - 09.05.2019
    Vingt, nous étions vingt randonneurs de T.E.R.R.E., regroupés sur le parking de la plage du débarquement du Dramont, pour écouter Pierre, notre Président et le plus capé d’entre nous, nous présenter la randonnée qu’il prévoyait de conduire en ce Jeudi 09 Mai et nous rappeler les événements tragiques et héroïques qui se déroulèrent en ces lieux au matin du débarquement en Provence le 15 Août 1944 et qui permirent de bouter hors de France l’occupant nazi grâce au sacrifice de milliers de jeunes hommes venus pour la plupart d’outre Atlantique. Une surprise nous attendait peu après avoir pris pied sur la plage : une très grande ancre de marine, faite de gros galets, œuvre d’art anonyme et éphémère, de l’art brut en quelque sorte, peut-être justement composée en hommage et souvenir pour tous ceux qui sacrifièrent leurs vies sur cette plage il y a bientôt quatre-vingt ans. Aujourd’hui, la plage a retrouvé pour nous sa virginité d’un premier matin du monde, avec ce sable blond étincelant au soleil et une infinité de galets polis et repolis par des millions de vagues venues assaillir sauvagement la côte au long des millénaires. A quelques encablures du trait de côte se dresse, majestueuse, l’ile d’Or, aux trois quarts occupée par une haute tour avec ses remparts crénelés. Nul doute qu’Hergé s’en soit inspiré pour l’écriture de son album intitulé « l’ile Noire ». Ce sera ensuite le minuscule port du « Poussaï », véritable carte postale iconique d’un petit port de pécheurs en Méditerranée. Puis, entraînés par Pierre dans un dédale de tout-petits sentiers, étroits et abrupts, nous irons de découvertes en émerveillements le long d’un rivage déchiqueté à l’infini et noyé dans la profusion de centaines d’arbustes qu’un mistral rageur et inépuisable malmène en tous sens, au risque de tous nous déséquilibrer. La mer, d’un bleu de cobalt, profond et pour toujours insondable, gémit et bouillonne en gerbes d’écume dans la moindre anfractuosité. La mer, au plus près, par vagues successives, lâche ses chiens fous, poussée par un vent de folie, à l’assaut d’une côte qui s’émiette siècle après siècle, mais qui pourra encore résister pendant des millénaires. Ici et là, une riche nature nous offre des curiosités uniques : ici, une roche percée nous ouvre un panorama magique sur la baie de Saint-Raphaël ; là, une haute muraille de Porphyre magenta, transformée par quelques grimpeurs en site réputé d’escalade. En témoignent les nombreuses traces de Magnésie, comme autant de flocons d’une neige blanche déposés au creux des différentes prises. Je ne saurai faire un compte rendu fidèle et exhaustif des différents chemins de traverse, minuscules sentiers intimes virevoltant aux lisières du rivage, dans lesquels Pierre nous a entraînés pour notre plus grand bonheur au cœur de la presqu’ile du Dramont. Je préfère laisser secret le mystère de ces pérégrinations et n’en garder à la fin de cette magnifique randonnée que de fortes impressions et un sentiment de perfection dont ont pu témoigner unanimement les participants du jour.   Bernard   
  • Autour du Baladou - 02.05.2019

    30 Autour du Baladou - 02.05.2019
    C’est peu de dire que cette matinée du Jeudi 2 Mai 2019 fut parfaite, tant par la température idéale, déjà largement printanière, pour randonner que par l’ambiance d’un groupe de 20 participants, conviviale et primesautière. Partis du col de Belle Barbe, nous avons d’abord progressé en balcon au-dessus du « ravin du Grenouillet » dont le petit lac éponyme est de nouveau bien plein, puis, après avoir traversé le gué au confluent des deux ravins, nous avons marché le long du « ravin du Mal Infernet » dont les hautes murailles de Rhyolite écarlate nous dominent de toute leur puissance tutélaire. Sur toutes les pentes et de tous les arbres et les bosquets, des chants d’oiseaux fusent par centaines, insistants et plus mélodieux les uns que les autres. C’est le Printemps, que voulez-vous !  Chemin faisant, nous avons pu contempler cette forêt minérale de dizaines et de dizaines de tours, d’aiguilles, de pinacles et de clochetons dont certains ont été ruinés par des milliers d’années d’érosion et ne sont plus aujourd’hui que de tristes et d’instables pierriers.                                            Peu après, un fragile pont métallique, qui en a mis plus d’un perplexe quant à son équilibre, nous a permis de changer de rive pour entamer une lente remontée vers le col Aubert le long d’un étroit sentier, ourlé d’une infinité de « Cistes à feuilles de Sauge » et de « Lavandes Papillon ». Ici et là, parsemées au hasard des talus, des « Asphodèles » se poussent du col pour tendre vers le soleil leurs jeunes fleurs graciles et si fragiles. Parvenus sur le « col Aubert », à partir duquel le départ de nombreux sentiers nous incite à rêver déjà à de futures randonnées, nous sacrifions en ce lieu de toute beauté à la traditionnelle photo de groupe. Nous changeons alors de versant et plongeons vers le fond du « ravin du Gratadis » où un paisible petit lac nous accueille pour la non moins traditionnelle « pause banane ». Nous espérions y découvrir une mosaïque de nénuphars en fleurs, un doux camaïeu de rose et de bleu : mais que nenni, point de « Nymphéas » à la « Monnet » ; il faudra revenir un peu plus tard dans la saison. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous prenons alors la direction du « col du Mistral » qui, par un parcours de crête avec un panorama époustouflant à 360° sur l’Esterel, nous permettra de rejoindre bientôt le « col de Belle Barbe » que nous avions quitté 3 heures plus tôt, après avoir effectué une boucle de 6,400 km pour 240 m de dénivelé.    Bernard
  • Marre à Trache - 18.04.2019

    14 Marre à Trache - 18.04.2019
    Randonnée en boucle du Jeudi 18 Avril au départ du col du Testanier, dirigée par Richard. Cette randonnée à la journée a réuni 6 participants dans une belle ambiance d’un printemps maintenant bien installé avec sa profusion de jeunes fleurs et d’une chaleur qui n’a cessé de croître tout au long de la journée. Un sentier étroit et passablement raviné nous a d’abord conduits jusqu’aux rives du lac de l’Avellan qui a retrouvé aujourd’hui son niveau normal. Nous en ferons le tour avant de remonter, en deçà du gué qui ouvre les gorges éponymes, par la piste des Adréchons jusque sur le plateau de Font Freye. Ce sera ensuite une longue descente par la piste de la Marre à Trache jusqu’à côtoyer l’autoroute au plus près, en passant également à proximité des anciennes mines de Boson. Marchant sur de larges et confortables pistes, d’abord celle de l’Esquine, puis celle d’Auriasque, nous remonterons progressivement, après l’intermède d’une agréable « pause déjeuner » agrémentée de forces liquides (!), vers le col d’Auriasque, non sans avoir traversé la « Forêt des Enfants » aujourd’hui complètement délaissée. Passant sous le col d’Auriasque, nous remonterons alors vers le col du Testanier que nous atteindrons au terme d’une randonnée de presque 16 km pour 410 m de dénivelé. Chaque pas est un songe, et la marche une sagesse.   Bernard
  • La Duchesse - 11.04.2019

    14 La Duchesse - 11.04.2019
    En cette matinée encore un peu fraîche et quelque peu brumeuse du Jeudi 11 Avril, la maison forestière de « la Duchesse » avait commencé de se parer de ses plus beaux atours. Quelques jours ou quelques semaines de patience encore et la montée vers « la Duchesse » sera un pur ravissement de mille couleurs et d’enivrants parfums. Aujourd’hui, l’accès à la maison forestière n’est plus possible, la présence de nombreuses ruches nous dissuaderait, s’il en était besoin, de la moindre velléité d’y tenter une visite. Les 13 participants du jour feront « contre mauvaise fortune bon cœur ».  Nous empruntons alors un large et confortable sentier en balcon au-dessus de profonds ravins obscurs verts et noirs, bordé d’abord par de majestueux eucalyptus aux troncs marmoréens, puis par une alternance de lavandes papillons en pleine floraison bleues violacées, de genêts irradiant une lumière dorée et subtile et de bruyères arborescentes à l’aspect vaporeux, et,  après une courte mais rude montée sur un étroit sentier caillouteux à souhait, nous ne tarderons pas à parvenir à proximité du « Plan Pinet » où, devant un large panorama ouvert jusqu’à la mer au loin, nous ferons halte pour la traditionnelle « pause banane ». Nous serons alors au point le plus éloigné par rapport à notre départ vers lequel nous ne tarderons pas à retourner. Nous progresserons alors rapidement en passant bientôt au-dessus d’un petit lac enchanteur car couvert de nénuphars roses et blancs en saison, mais qui n’est plus aujourd’hui qu’une étendue glauque et triste qu’aucune fleur n’égaye ni n’illumine, où nous ne ferons pas halte cette fois-ci. Heureusement, la flore de l’Estérel est riche au-delà de tout et abonde de fleurs nouvelles en ce début de printemps. Ici et là, des cistes à feuilles de sauge laissent apparaître, de plus en plus nombreuses, un cœur jaune d’or orné de pétales légèrement froissés d’un blanc immaculé, quelques asphodèles pas encore fleuries mais facilement reconnaissables à leurs tiges graciles et fragiles, et que dire de la multitude de genévriers cades mais qui ne produiront des baies qu’à l’automne prochain. Un nouveau passage devant la maison forestière et ce sera la longue descente vers le Pont de l’Estérel sur la N7, signant la fin d’une agréable randonnée à laquelle il n’aura manqué qu’un tout petit rayon de soleil, mais qui nous aura permis de faire le plein d’« endorphine » ( !) et d’amitié.      Bernard
  • 18° critérium - 07.04.2019

    34 18° critérium - 07.04.2019
    C’est beaucoup trop peu de dire que la 18 e édition du Critérium Cécile Clabaut qui s’est déroulée le 7 Avril 2019 à Théoule- sur-Mer a connu un important succès et fut donc une parfaite réussite.  Mis en musique très en amont par Pierre, notre Président ès-qualités, qui, en chef d’orchestre rigoureux et pointu (« une main de fer » mais dans un gant de velours), avait construit pour cette manifestation iconique de l’Association, une logistique et un plan d’action sans aucune faille. Ce qui avait été prévu et décidé s’est effectivement réalisé sans aucune anicroche, telle une mécanique parfaitement huilée. Une réalisation aussi parfaite est à mettre au crédit d’une escouade de bénévoles, membres pour l’infinie majorité de T.E.R.R.E., qui, chacun à son poste, prédéfini à l’avance, a parfaitement rempli son rôle tout au long de la journée. Une cohorte de petites mains, chevilles ouvrières dont le rôle est capital dans la bonne marche de toute organisation, s’est dévouée toute la journée, dès potron-minet, pour résoudre tous les impédimentas pouvant survenir à un moment ou à un autre. Tout a commencé à la pointe de l’aube, le ciel déjà embrasé de couleurs fauves, prémisse d’une journée radieuse à venir et qui ne nous fera pas défaut jusque tard dans l’après-midi. C’est une joyeuse cohue qui s’est élancée, par vagues successives, à partir de 8 h, pour aller se mesurer aux trois parcours retenus par l’organisation et dûment balisés la veille par quelques équipes de bénévoles. Chacune et chacun n’avaient plus alors qu’à se mesurer à lui-même pour accomplir jusqu’au bout l’œuvre pour laquelle ils avaient pris un engagement. Ce sont au total quelques 272 personnes, femmes, hommes et enfants (!), qui ont pris le départ pour accomplir 3 parcours au cœur de l’Estérel, au choix de chacun, le plus court d’une longueur de 15 km (quand même !) qui a réuni 122 participants, le moyen totalisant 21 km et 86 participants et le plus long (pour les « gros mollets ») tutoyant les 31 km pour mettre à l’épreuve 64 personnes. Ils ont tous rempli leur contrat sans qu’aucun n’abandonne, sans incident, ni accident majeur, tout au plus quelques éraflures, crampes diverses et la manifestation de deux ou trois tendinites fort malvenues. Que ce soit à Théoule même ou en différents points de l’Estérel, notamment au niveau des deux points de ravitaillement installés « ad hoc » et largement pourvus en nourritures liquides et solides auxquels les participants du jour firent largement honneur, c’est une petite armée de bénévoles qui s’est dévouée, du matin au soir, pour s’occuper de chacune et de chacun et les traiter, pour quelque problème que ce soit, « aux petits oignons ». En ce début de Printemps, la nature avait revêtu, spécialement pour nous semblait-il, ses plus beaux atours. Le moindre sentier était bordé par une farandole bigarrée, ici de lavandes « papillons », là de bruyères « arborescentes », vaporeuses et cotonneuses plus que de raison, ponctuée ici et là par les tiges dressées des graciles héliotropes. Et que dire de ce festival de couleurs pastel offert par des dizaines d’arbres de Judée tout au long des chemins, à l’acmé de leur floraison, dans des camaïeux de roses, de jaune orangé et de carmin. Après s’être égayés aux quatre coins de l’Estérel, par monts et par vaux, des fonds de vallons jusqu’au sommet des collines, sur de larges et confortables sentiers ou sur des sentes improbables et pierreuses, tous sont rentrés, fourbus pour beaucoup mais tellement heureux, « au bercail » sur la place des Fêtes de Théoule et personne, heureusement, n’a manqué à l’appel. C’est devant un aréopage attentif que Pierre a pu féliciter l’ensemble des participants de cette belle manifestation, en remerciant également tous les bénévoles et les différents intervenants (mairie, Crédit Mutuel, Aviva) pour leur dévouement et leur implication. Ce que Monsieur le Maire de Théoule a bien voulu souligner dans une intervention forte en rappelant à tous que nous sommes dépositaires à notre porte d’un trésor inestimable, l’Estérel, qu’il convient plus que jamais d’entretenir et de protéger jour après jour.   Bernard « Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. »  (Bouddha)   (Voir les photos dans l'album)
  • Nordique - Berges Siagne - 30.03.2019

    4 Nordique - Berges Siagne - 30.03.2019
    Sortie hebdomadaire du groupe Marche Nordique de T.E.R.R.E. Parcours Berges de la Siagne – 7 kilomètres. Arbres en fleurs, ambiance printanière et bonne humeur, comme d’habitude !   Jean-Robert
  • Canal de la Siagne - 26.03.2019

    22 Canal de la Siagne - 26.03.2019
    Rando-Santé le long du Canal de la Siagne à partir de la Chapelle St-Mathieu. 18 personnes pour un parcours de 6,8 km le long du Canal de la Siagne, dans un environnement de végétation réchauffée par ce soleil printanier qui provoque le gonflement des bourgeons et l’épanouissement des premières fleurs.    Pierre
  • Gorges de l’Avellan - 21.03.2019

    22 Gorges de l’Avellan - 21.03.2019
    « Bis repetita placent ». C’est la même soif inextinguible d’aventure, de dépaysement, de découverte et de connaissance qui nous a ramenés une fois encore aux rives du lac de l’Avellan pour explorer de nouveau ses gorges éponymes. Nous sommes 19 participants, animés de la même soif de partage et de convivialité, à démarrer du col du « Testanier » (312 m) pour une randonnée en boucle de 8 km pour 280 m de dénivelé. La nature émerge lentement de sa léthargie hivernale. La symphonie du renouveau du Printemps commence peu à peu à se jouer, d’abord sur un mode mineur dans un camaïeu léger de couleurs pastel et d’imperceptibles parfums avant d’exploser en mode majeur dès que la hausse de la température ambiante pourra les sublimer à leur meilleur. Une descente quelque peu ardue, encombrée de nombreux rochers, depuis le col jusqu’aux berges du lac (173 m), nous introduit au monde tel qu’il put être 250 M d’années en arrière. Véritable paradis pour les géologues, le « Graben » de l’Avellan (fossé tectonique d’effondrement entre deux failles) nous dévoile, particulièrement ici, les différentes strates d’une prodigieuse histoire immémoriale. Nous longeons la partie orientale du lac où quelques pêcheurs s’adonnent déjà à leur frétillante passion (carpes, perches, sandres, brêmes), pas toujours récompensée, puis franchissons le gué qui, au moment des pluies diluviennes, sert de déversoir au lac. C’est ici la porte d’entrée des gorges dans lesquelles nous allons progresser tout au long d’un étroit sentier passablement dégradé et semé d’embuches sous la forme de quelques chaos rocheux. Au débouché des gorges, nous attendent des ruines, encore impressionnantes, quoique envahies par la nature, qui témoignent d’une importante activité humaine ancienne. Il s’agit de mines de fluorite, fermées depuis 1971, d’où furent extraites 40.000 tonnes de minerai. Aujourd’hui, seules les chauves-souris hantent les lieux, totalement condamnés pour des raisons de sécurité, mais où une « chiroptière » (sorte de « chatière ») leur a été aménagée afin qu’elles puissent aller et venir à leur guise. Sortis des gorges, nous nous installons sur les talus de la piste de l’Esquine pour la « pause banane ». Nous la quitterons quelques centaines de mètres plus loin pour une autre piste étroite, pentue et très encombrée, qui nous ramènera un peu plus tard, fourbus mais heureux, à notre point de départ du matin. Ainsi s’est achevée la randonnée de la demi-journée du premier jour du Printemps, belle et particulièrement ensoleillée.   Bernard
  • ½ traversée de l’Estérel - 14.03.2019

    15 ½ traversée de l’Estérel - 14.03.2019
    Un saut de puce en train nous conduit de la gare de Théoule à celle du Trayas d’où une lente pérégrination à travers quelques lieux remarquables de l’Estérel nous permettra de rejoindre la ville d’où nous étions partis « dès potron-minet ». 18 postulants sont inscrits pour cette « demi traversée de l’Estérel » qui pourrait cumuler quelques 13 km pour 300 m de dénivelé « à la louche », sous un soleil radieux et une température idéale qui nous fait douter que nous soyons encore en hiver. C’est d’abord la longue et difficile montée le long du ravin « Cazal de Bœuf » qui nous permet d’atteindre, après 240 m de dénivelé d’une progression hasardeuse, périlleuse et quelque peu ébrieuse pourrait-il sembler à première vue, le col des Lentisques. Il n’y aura plus dès lors de réelles difficultés jusqu’au « Collet des Monges », tout proche du retour, où nous devrons négocier une descente particulièrement difficile sur un sentier très pentu et complètement dégradé. Auparavant, après la « pause banane » que nous prendrons au-dessus de la grotte de l’Uzel, face à la « Baisse des Sangliers », un sentier confortable exposé mi ombre, mi soleil, bordé d’une infinité de lavandes « Papillons », nous conduira au pied de l’imposant monolithe de la « Dent de l’Ours », sous le pic éponyme (que personne ne daignera gravir !). De là, nous descendrons sur le GR  653A jusqu’au « col Notre-Dame » avant d’atteindre le « pic Martin » où nous serons rejoints par Pierre (et en 4x4, s’il vous plait !) pour une pause déjeuner conviviale, grâce aux liquides généreusement apportés par notre « bon Samaritain » du jour. Après la traditionnelle photo de groupe, le retour vers Théoule nous amènera à passer d’abord sous les « Petites Grues », puis devant une résurgence d’eau claire et fraîche de la source de la « Cadière », et enfin non loin d’un des lieux de nourrissage des sangliers, grâce aux précieuses indications de Raymond, avant que nous n’empruntions, via le col du Trayas, cette « foutue » descente du « Collet des Monges », avant un « retour à la maison ».    Bernard « A la fin de l’hiver, sous la lumière inquiète, viendra l’olivaison. Sur ma face levée vers toi sauteront les petits fruits noirs et lisses. La jouissance est une pluie fraîche. »   (Albert Camus.)
  • Pic d'Aurelle - 07.03.2019

    13 Pic d'Aurelle - 07.03.2019
    Jeudi 7 mars 2019, sous un ciel lumineux et une température déjà presque printanière, nous sommes 12 membres de T.E.R.R.E. qui partons de la gare du Trayas pour une randonnée en boucle de 9 km pour 300 m de dénivelé devant nous conduire au sommet du pic d’Aurelle (323 m), aux bons soins de Régis en tant qu’animateur. Nous nous retrouvons à plusieurs groupes de plusieurs associations qui remontons le « maudit » sentier, caillouteux au-delà du raisonnable, du « ravin de Cazal-de-Bœuf » pour aboutir, heureux mais déjà bien fatigués, au col des « Lentisques » (263 m) où chaque groupe suit son propre chemin tandis que nous nous arrêtons pour une « pause banane » bienvenue. À partir de là, un étroit sentier, bordé notamment par nombre de « lavandes papillons », déjà en fleurs, des mimosas, proches de leur terme, sauf le mimosa « chenille » encore bien fleuri, des « asphodèles » en début de floraison, qui marquent la prochaine éclosion du Printemps, va nous conduire jusqu’au pic d’Aurelle. Parvenus sur le plateau sommital, bordé d’immenses roches volcaniques de « rhyolite» rouge, entourées de profonds précipices, nous pouvons profiter, malgré une brume tenace qui noie les lointains d’un extraordinaire panorama à 360°  sur tout le massif de l’Estérel, au plus près, et sur les différents caps au-delà de la baie de Saint-Raphaël et d’autres jusqu’à l’Italie au-delà de la baie de Cannes. Viendra ensuite une lente descente par le vallon d’Aurelle, en contournant le pic éponyme par le Sud, qui nous permettra de traverser encore quelques ravins pour revenir enfin aux voitures après une randonnée, belle et heureuse, 3 heures plus tard.   Bernard
  • Le mimosa à Tanneron - 28.02.2019

    17 Le mimosa à Tanneron - 28.02.2019
    Réunis sur le parking en contrebas du village de Tanneron, avec un ciel brumeux qui ne se sera jamais découvert, 21 protagonistes s’engagent dans une randonnée en boucle de 8 km pour 280 m de dénivelé au total, qui sera une première pour quelques-uns. On démarre la marche en passant devant l’ancien restaurant « le Champfagou », aujourd’hui définitivement fermé. Un petit tour dans le village nous permet de profiter d’un magnifique panorama, hélas gâché par un brouillard tenace, qui embrasse tout l’est du département. Un peu plus loin, un sentier à droite longe de belles propriétés confortées par des blocs de pierre impressionnants. Nous marchons ensuite sur une route asphaltée qui, plongeant vers le fond des vallons, nous offre de proche en proche une vue étendue sur une végétation très variée : chênes lièges, mimosas sauvages et diverses plantations de mimosas, de populus ou d’eucalyptus. Les mimosas, resplendissants, sont de plus en plus présents et nombreux sur notre route. Les fleurs rondes se déclinent dans des tons de jaune, clair ou brillant, de blanc, de crème ou d’orangé. Un duvet subtil les garnit de filaments soyeux. Les fleurs retombent en grappes abondantes autour des arbres et s’épanouissent en rameaux éblouissants. Les boules cotonneuses, légères, étincelantes, remplissent les arbres ; les feuilles souples, dentelées, d’un vert subtil, se couvrent d’une multitude de boutons d’or. De loin, on dirait de la soie, une moire d’étincelles et de luminosités. Passé le stade de Tanneron et les tennis de la commune, nous prenons la piste balisée en jaune, piste manifestement très fréquentée par les randonneurs, les cavaliers, mais aussi par les animaux sauvages, des sangliers principalement, à en croire les nombreuses traces imprimées dans la glaise. On traverse une nouvelle forêt de mimosas sauvages dont les fleurs blondes ressortent sur les feuillages aériens, souples, aux réseaux serrés et denses. Le mimosa, fleur de l’hiver, séduit par ses couleurs chaudes, ses senteurs à la fois douces et tenaces ; il fait éclater et resplendir ses petites fleurs duveteuses qui répandent des odeurs de miel doré. Nous aurons ensuite à passer moult gués, après quelques grimpettes et descentes sans difficultés particulières. Une variante permettra que nous nous installions pour la « pause banane » au bord d’une rivière, dont nous pourrons apprécier le chant des eaux courantes, et au pied d’impressionnants blocs rocheux. Une remontée continue et ardue nous permettra d’atteindre la plateforme de « la Colle d’Embarque » au bout de 1300 m d’un sentier passablement érodé par les pluies de l’automne. Le retour au parking ne sera plus alors qu’un jeu d’enfant, fourbus pour quelques-uns, heureux pour tous, au final. A noter que les pistes et sentiers restent très dégradés et pas du tout entretenus. Les mimosas adoucissent de leurs couleurs et de leurs parfums les frimas au cœur de l’hiver. Senteurs et splendeur des mimosas ! Quels effluves savoureux ! Les mimosas, fleurs du sud et du soleil, en imitent la couleur dorée ; ils nous font songer aux douces senteurs de l’été.   Bernard P.S. Le mimosa est utilisé pour la journée de la femme en Italie le 8 mars pour la seule et bonne raison que les fleurs de mimosa font d’innombrables soleils qui illuminent et embaument chaque heure et chaque jour de nos vies d’hommes, comme savent le faire si bien nos épouses et nos compagnes.
  • Santé - Tour Pic Escale - 26.02.2019

    7 Santé - Tour Pic Escale - 26.02.2019
    Rando menée par Pierre.
  • Mimosa au Grand-Duc - 21.02.2019

    16 Mimosa au Grand-Duc - 21.02.2019
    Jeudi 21 Février, début de matinée, ciel clair et température idéale pour marcher, ambiance méditerranéenne et déjà presque printanière, sous la conduite de Pierre, nous avons été 23 à randonner sur un parcours en boucle de 9 km et 280 m de dénivelé pendant 3 heures, totalement noyés et immergés dans un océan de Mimosas au « Grand-Duc » à Mandelieu. Mais, au fait, c’est quoi, un Mimosa ? Laissez-moi vous dire que penser du Mimosa dont la plupart des gens du midi ont fait, à tort, leur emblème quand il ne s’agit que d’une usurpation d’identité et qu’il n’est qu’un intrus et un envahisseur. Le Mimosa n’est qu’un vulgaire Acacia, du genre le plus commun, dont on nous vend les plants au prix du Caviar ! Le Mimosa n’est pas un arbuste, mais un arbre véritable qui peut atteindre 20m de hauteur. On ne fait pas mieux dans le genre envahissant et résistant à tout. On n’en vient à bout que par la hache ou par le feu. Venu en douce de la lointaine Australie, il a néanmoins gardé la curieuse habitude de fleurir en plein hiver alors que chez lui c’est le plein été. Pour nous compliquer encore un peu plus la vie, on n’en compte pas moins de 400 variétés ! De plus, il existe une confusion dans les appellations scientifiques et vernaculaires des 3 genres : le genre Acacia, le genre Robinia et le genre Mimosa. L’espèce appelée Mimosa dans le langage courant a pour nom de genre Acacia, alors que ce que nous appelons Acacia est du genre Robinia. Quant aux espèces portant le nom de genre Mimosa, nous les appelons plutôt « sensitives ». C’est la « sensitive » qui est à l’origine du mot Mimosa qui est dérivé du latin Mimus (mime) afin d’exprimer l’idée de mouvement. Pour conserver cette fleur diabolique qui apporte le soleil en plein hiver, on recommande d’écraser le bout des tiges avec un marteau et de mettre le Mimosa dans de l’eau tiède sucrée. Le Mimosa semble d’or, mais cueillez-le et il aura vite fait de tomber en poussière. Tout ceci est à prendre, bien sûr, au deuxième, voire au sixième degré ! Pour finir, je veux dire que ce fut une magnifique randonnée d’où nous sommes revenus avec l’or des Mimosas plein les yeux.  Bernard « Les grands-mères, c’est comme le mimosa. C’est beau, c’est doux, mais c’est fragile. » (Marcel Pagnol)   
  • Rando Pleine Lune - 19.02.2019

    15 Rando Pleine Lune - 19.02.2019
    Mardi 19 Février, 18h30, c’est une longue cohorte de joyeux randonneurs, 120 au total (!), mêlant hommes, femmes et enfants qui, à partir de la place des Fêtes de Théoule sur Mer, s’élance joyeusement dans la nuit. La pleine lune sera le « Graal » de notre quête de ce soir, en espérant ne pas chercher l’inaccessible étoile. Imperceptiblement, la nuit s’installe et nous enveloppe d’une obscure clarté qui va s’amenuisant. Les frontales allumées, c’est une longue procession de lucioles qui s’égrène le long du sentier. Les ombres des marcheurs, parfois soulignées par le faisceau des frontales, disparaissent peu à peu dans la pénombre. Il ne reste plus alors que des silhouettes fantomatiques. Le clair-obscur s’épaissit peu à peu jusqu’à faire progressivement nuit noire en progressant aux limites de l’Estérel. La lune est là…et le soleil n’y est pas. La voute céleste est cloutée de milliers d’étoiles qui brillent comme autant d’étincelles sur le noir sidéral d’un ciel insondable. Une clarté laiteuse et spectrale émane de la lune et nous enveloppe d’un manteau d’hermine qui dilue et éloigne toutes les anciennes peurs irrationnelles de l’enfance et son cortège de fantasmagories débridées à propos de l’astre sélène. Une lente et tranquille progression, émaillée de quelques arrêts, nous conduit sans difficulté jusqu’aux abords du Mémorial « Notre Dame d’Afrique ». Nos efforts seront couronnés de succès en arrivant au pied de l’imposante statue de « Notre Dame d’Afrique ». Dans les profondeurs de la nuit, la lune brille et se reflète sur l’immensité de la mer, comme un immense lac de plomb fondu. Marcher la nuit dans l’Estérel sous un ciel de pleine lune, c’est connaitre sa vraie place dans l’Univers et renouer avec les sortilèges de l’enfance. Conviviale, chaude et succulente, une soupe à l’oignon, agrémentée de force gaufres, nous attend dès notre retour, préparée magistralement par nombre de « petites mains » dédiées, soupe bienvenue que nous dégusterons goulument et qui mettra un « point d’orgue » à cette randonnée festive.   Bernard « Même à n’être qu’une Plusieurs est la Lune Chaque nuit elle varie Selon humeur et envie. »
  • La Caldeira de Maure Vieil - 14.02.2019

    27 La Caldeira de Maure Vieil - 14.02.2019
    Quelle chance avons-nous eue, par un petit matin frais, clair et déjà ensoleillé, où les mimosas en fleurs sonnent déjà le glas de l’hiver, que 17 terriens, membres de T.E.R.R.E., la bien nommée, viennent imprimer leurs pas dans ce coin si riche et si particulier de l’Estérel. Partis des « tennis de Mandelieu », nous avons commencé notre randonnée en empruntant une large piste où notre petite troupe a pu s’égailler à loisir avant d’embouquer la piste dite des « œufs- de-bouc » ( ?), plus étroite et rocailleuse, qui,  montant continûment sur quelques 300 m de dénivelé, avec une portion à 15 % sur 800  m, nous a conduits jusqu’à tutoyer le sommet du mont Pelet (439 m), point culminant de notre circuit, avant que nous ne plongions sur 280 m de dénivelé par un méchant sentier, raviné et très dégradé, mais pourtant aujourd’hui largement remanié par la construction d’escaliers et de rigoles d’évacuation des eaux de pluie en pierres fort bien appareillées. Cette descente « sportive » nous a conduits « sains et saufs » jusqu’au fond de la « Caldeira-de-Maure-Vieil » ( ?) dont le « pont-Sarrazin » ( ?) marque l’entrée. Ces lieux magnifiques sont le résultat d’une apocalypse volcanique datant de 230 millions d’années, puis d’un lent travail d’érosion qui nous permet de contempler aujourd’hui une des nombreuses merveilles de la nature, dont l’Estérel regorge et qui pourrait le faire classer sans difficulté au « patrimoine mondial de l’Humanité ». Le retour aux voitures s’est fait sur un large et agréable sentier, pratiquement à plat, qui nous a fait passer devant le « domaine de-Maure-Vieil », avec sa chapelle et son imposant amphithéâtre. L’ensemble, abandonné depuis longtemps, est muré, complétement vandalisé et largement tagué. Le site porte le témoignage de la fin d’un rêve, de la mort d’une ambition et du naufrage d’une utopie qui n’aura guère duré. Pendant un temps, nous avons longé les hautes falaises d’anciennes carrières de « Fluorine » dont l’exploitation intensive a permis jadis d’extraire jusqu’à 80 000 tonnes de minerai par an. Depuis longtemps abandonnées elles aussi, elles marquent pour longtemps le paysage d’une cicatrice laide et indélébile. Ainsi s’est conclue cette randonnée presque printanière qui a réuni 18 participants sur 8 km et 300 m de dénivelé. La marche doit rester une humilité tranquille et une jouissance.    Bernard P.S. « Les Œufs-de-Bouc » : a-t-on jamais vu un bouc pondre des œufs ? !! Il s’agit d’une expression vernaculaire désignant des « Lithophyses », sorte de sphères mamelonnées, certaines ayant une cavité géodique. Elles datent de 250 millions d’années et sont présentes dans les coulées de Rhyolite. « Caldeira » : C’est une vaste dépression circulaire ou elliptique, souvent à fond plat, au cœur de certains grands édifices volcaniques et résultant d’une éruption qui vide la chambre magmatique sous-jacente. « Pont-Sarazin » : A-t-on jamais vu un Sarazin franchir ce pont ? Merci à qui me fournira une explication censée !!
  • Santé Mal Infernet - 12.02.2019

    3 Santé Mal Infernet - 12.02.2019
    Tronçon couvert du Canal de la Siagne, de la place Ziem vers la fin du canal. Heureux de retrouver notre toujours jeune Roger à cette occasion. 15 personnes pour un parcours de 6 km sous un soleil printanier. Rando menée par Pierre.
  • Adrechons - 07.02.2019

    6 Adrechons - 07.02.2019
    Rando menée par Régis
  • Plateau d'Anthéor 31.01.2019

    27 Plateau d'Anthéor 31.01.2019
    Une vingtaine de participants pour cette rando menée par Pierre Un aller-retour vers le « rocher Barthélemy » Sous la conduite de Pierre au mieux de sa forme Une randonnée parfaite qui nous a éblouis Avec sa flore riche et ses rochers énormes. Oserais-je dire que ce fut un franc succès Une marche entre terre et mer  sans difficulté Au milieu d’une nature belle et généreuse Qui en fait une carte postale prodigieuse. Bernard
  • Apie de Sigallon 24.01.2019

    22 Apie de Sigallon 24.01.2019
    24 Janvier 2019. Nous sommes 17 à partir, ensemble, par un matin froid mais sous un ciel radieux d’un bleu turquoise uniforme, pour deux randonnées distinctes, l’une à la demi-journée, l’autre à la journée, la séparation devant avoir lieu à la mi-journée au niveau de la « Baisse Andoulette », le groupe de la journée poursuivant vers le pic du Perthus Occidental, faisant ensuite le tour de la « Barre de Roussiveau » avant de revenir vers la maison forestière éponyme. Cette formule, expérimentée pour la première fois à ma connaissance, aura recueilli l’assentiment du plus grand nombre et pourrait être reproduite à l’avenir pour une plus grande cohésion de l’ensemble des participants aux randonnées de l’Association. Nous partons donc par une très large piste, la « Piste Castelli », confortable à souhait où notre groupe s’égaille à plaisir, passant allègrement deux ponts sous lesquels plusieurs torrents vomissent leur trop-plein des dernières pluies descendues des collines avoisinantes avant que nous ne remontions par un sentier beaucoup plus étroit et, qui plus est, très généreusement inondé, vers le « Carrefour de Colle Noire » où nous nous établirons pour la « pause banane ». Le sol, encore gelé, crisse sous nos pas, avec un bruit discret de verre pilé. Les pluies importantes de la veille ont inondé largement les pistes et les sentiers, et partout des rigoles actives courent le long des pentes. Ragaillardis et après avoir fait le plein d’énergie, nous nous dirigerons ensuite, par une progression ascendante, après avoir traversé une admirable forêt d’eucalyptus défeuillés, aux troncs immaculés, comme autant de candélabres dressés contre le ciel, vers la « Baisse des Charretiers » (276 m) et sa maison forestière éponyme, hélas tristement en ruine. Sur tout le parcours, des dentelles de glace auront tapissé les cailloux sur le sentier et les rochers avoisinants. Elles ont été comme une résille de pur cristal répandue sur la nature alentour et l’auront faite briller d’un blanc éclatant, jetant des éclats d’une lumière éblouissante en tous sens. Parvenus à la « Baisse Andoulette » (254 m), au niveau d’un arbre mort caractéristique, notre groupe se scinde en deux, le groupe de la demi-journée s’engageant dans une descente quelque peu périlleuse, mais par bonheur réalisée sans chute, avant un retour heureux aux voitures. La descente est caractérisée pour la plupart par une démarche chaloupée et quelque peu ébrieuse, qui n’a rien à voir avec les suites des agapes des semaines précédentes mais bien plutôt avec les difficultés d’un sentier étroit, caillouteux à souhait et fortement dégradé par de profondes ravines. Marcher, c’est rentrer en résonance avec la symphonie du monde.   Bernard
  • Santé Lac de l'Avelan 22.01.2019

    9 Santé Lac de l'Avelan 22.01.2019
    Du jamais vu !! Le niveau du Lac de l’Avellan est incroyablement bas en ce bel après-midi de Janvier. Par endroits, il serait possible de traverser à pied sec ! Un record : 25 participants pour cette Rando-Santé et quel plaisir de profiter de la présence des rayons du soleil pour flemmarder sur cette piste confortable !    Pierre
  • Galette Théoule 17.01.2019

    12 Galette Théoule 17.01.2019
    La « rando galette » annuelle de T.E.R.R.E. s’est déroulée le Jeudi 17 Janvier. Elle a réuni un nombre important de participants en dépit de prévisions météorologiques incertaines quant à la probabilité d’averses de pluie. Bien nous en a pris de ne pas en tenir compte car, à part quelques gouttes éparses, nous avons même eu droit à l’apparition d’un soleil bienvenu à la fin de la randonnée. A cette occasion, deux randonnées ont été proposées aux membres de l’association : l’une, la « rando santé », a permis à une dizaine de personnes de gagner le col de Théoule en empruntant le GR 51  A cette occasion, deux randonnées ont été proposées aux membres de l’association : l’une, la « rando santé », a permis à une dizaine de personnes de gagner le col de Théoule en empruntant le GR 51 pour redescendre ensuite vers Théoule par la large et confortable piste du « vallon de l’Autel » ; l’autre, forte de 13 participants, plus difficile et plus longue, car totalisant 9 km pour 240 m de dénivelé, nous a conduits d’abord vers le col de Théoule, via le « vallon de l’Autel », puis par le GR 653A vers l’imposante statue de « Notre Dame d’Afrique », atteinte après avoir remonté un « méchant » sentier, très pentu et passablement dégradé. Après une descente quelque peu inconfortable et un parcours en balcon au-dessus des « maisons bulles » de Pierre Cardin et de la « croix de Lorraine », nous avons atteint le col de l’Esquillon puis, en progressant sur un étroit sentier suivant peu ou prou les courbes de niveau, le col de Théoule, ce qui nous a permis de rejoindre en temps et en heure la salle des fêtes de Théoule pour sacrifier au partage festif de la galette des rois qui marque le début des randonnées du premier trimestre 2019, non sans avoir échangé les traditionnels vœux de santé et bonheur pour la nouvelle année. La présence de nombreux adhérents qui ne pouvaient pas participer aux randonnées a fait nombre et qualité. Leur chaleureuse participation a permis de tisser un lien de convivialité et d’amitié entre nous tous. L’année 2019 de T.E.R.R.E. est aujourd’hui lancée. Nous ne doutons pas qu’elle sera une parfaite réussite grâce à la participation active de chacun, selon ses compétences et ses envies.    Bernard P.S. La découverte fortuite d’un « dépôt sauvage » au décours de la randonnée a permis à quelques-uns d’enrichir leur collection de C.D. et de tableaux !!
  • Rando santé Barthélemy - 15.01.2019

    4 Rando santé Barthélemy - 15.01.2019
    Rando menée par Pierre.

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site