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Février 2020

Jeudi 13 février 2020 - La Duchesse

Rando menée par Régis

Jeudi 20 février 2020 – Rando aux Trois Termes

Débarrassons-nous d’abord d’une question que vous ne manquerez pas de me poser. Les Trois Termes, quésaco ?
Osons une interprétation qui vaut ce qu’elle vaut ; pas plus, pas moins qu’une autre : du nom « terme », on retient essentiellement l’idée de limite ; c’est aussi un lieu où se termine un déplacement dans l’espace. C’est tout à fait nous !
Le « col des Trois Termes » (303 m) est justement le point d’arrivée de notre randonnée du jour. Il est aussi le point de confluence des trois communes que sont : Fréjus, Mandelieu la Napoule et Saint Raphaël. Notre explication pourrait tomber pile-poil !
Nous sommes 18, plus « Milou » ! le Jeudi 20 Février 2020, ciel bleu turquoise uniformément, température déjà agréable pour une randonnée matinale, à démarrer du « Pont Saint-Jean » pour un aller-retour qui doit nous conduire au col des « Trois Termes » (303 m) après 300 m de dénivelé, en suivant le vallon éponyme, parallèlement au « vallon des Œufs de Bouc ».
L’hiver s’en va doucement, à petits pas. Le printemps, lui, approche à grandes enjambées.
Les mimosas jettent leurs derniers feux avant de bientôt faner inexorablement ; ils nous inondent pourtant encore largement de leurs fragrances.
Nous allons progresser jusqu’à la « Baisse du Verre », après être passés à la « Baisse du Sablier », sur un sentier complètement dégradé, raviné au long des années par d’importantes et multiples intempéries.
La suite sera beaucoup plus confortable, sur une piste large et profondément remaniée, qui nous fera passer devant la « Fontaine du Marsaou », dont les eaux claires et fraîches coulent tout au long de l’année.
Nous serons constamment dominés par le sommet du Marsaou (547 m) d’un côté et le sommet Pelet (439 m) de l’autre.
L’arrivée au col nous dévoile le prodigieux amphithéâtre de pleine et vraie nature ouvert sur une grande partie du massif de l’Estérel, seulement ponctué par quelques sommets remarquables à l’horizon, comme le Pic de l’Ours ou le Rastel d’Agay, parfaitement identifiables.
Une halte bienvenue nous permet de sacrifier à la traditionnelle pause banane ainsi qu’à la photo de groupe, qui sera un des éléments de la mémoire de l’association, avant que nous ne rebroussions chemin sur le même sentier, avec une prudence et une attention décuplée pour déjouer les nombreux pièges d’une descente hasardeuse.
La randonnée aura totalisé 7,600 km pour 260 m de dénivelé et 3 h de marche.
Guy de Maupassant écrivait déjà en 1882 : « De toute la côte du Midi, c’est ce coin que j’aime le plus. Je l’aime comme si j’y étais né, comme si j’y avais grandi, parce qu’il est sauvage et coloré, que le Parisien, l’Anglais, l’Américain, l’homme du monde ou le rastaquouère ne l’ont pas encore empoisonné. »
Je ne pourrais pas mieux dire … à quelques nuances près !    Bernard

Rando-Santé du 25 février : Tour du Pic de l'Escale

Eh oui ! Nous étions 21 à nous retrouver au départ du « tour du Pic de l’Escale » pour une randonnée santé, classique maintenant car sans aucune difficulté objective, mais si belle du début à la fin que nous ne risquons pas de nous en lasser avant longtemps.
On démarre la randonnée  près du départ du  sentier de la « Baisse des Sangliers » qui lui, descend vers le fond du ravin de l’« Ubac de l’Escale » non loin du col des « Lentisques ».Nous allons progresser sur un sentier en balcon au-dessus du ravin éponyme en faisant pratiquement le tour du « pic de l’Escale » dont le sommet, arasé, nous dominera modestement. Tout le long du chemin nous pourrons profiter de la très riche flore de l’Estérel qui, au sortir de l’hiver, s’apprête à exploser de mille couleurs et d’autant de parfums. Pour l’instant, notre admiration va aux « lavandes papillons », aux « cistes à feuilles de sauge » », à quelques « coronilles » et quelques « immortelles des sables ».Un léger mistral, émaillé de temps à autre de brèves rafales rageuses va nous accompagner tout au long de notre randonnée, facile, avec un dénivelé négligeable de quelques mètres.Nous allons tutoyer le « Pic de l’Escale » au plus près, plus loin le « Pic de l’Ours », le deuxième sommet de l’Estérel, le « Mont Vinaigre », le premier, et le rocher de « Roquebrune », encore plus loin, planté là-bas, au milieu de la plaine, en amont de la baie de Saint-Raphaël.Au final, une randonnée facile et tranquille, tout à fait dans l’esprit des randonnées santé.   Bernard

Jeudi 28 février – Le Grand-Duc

Nous étions 21 pour cette randonnée à la mi-journée du Jeudi 27 Février dans les Mimosas au « Grand-Duc ». Ce furent, sur 9 km et 280 m de dénivelé, 3 h de connivences, de plaisirs partagés et de grande chaleur humaine, en dépit d’une température fraîche et d’un fort mistral, soufflant par courtes rafales, mais sous un franc soleil.
Nous avons tiré quelques impressions olfactives et visuelles de cette randonnée dans les mimosas au « Grand-Duc ».
Le mimosa, aux fleurs exubérantes, embaume l’hiver.
Des myriades de fleurs couleur or tapissent les branches des arbres ; des étincelles flamboyantes éblouissent les yeux.
Les parfums sucrés du mimosa envahissent l’espace, des senteurs uniques se répandent, les fleurs explosent en bouquets remplis de luminescence.
Les fleurs rondes se déclinent dans des tons de jaune, clairs ou brillants, de blanc, de crème ou d’orangé. Un duvet subtil les garnit de filaments soyeux. Les fleurs retombent en grappes abondantes autour des arbres et s’épanouissent en rameaux éblouissants.
Les boules cotonneuses, légères, étincelantes, remplissent les arbres ; les feuilles souples, fines, dentelées, d’un vert subtil, se couvrent d’une multitude de boutons d’or : de loin, on dirait de la soie, une moire d’étincelles et de luminosités.
Le mimosa, fleur de l’hiver, séduit par ses couleurs chaudes, ses senteurs à la fois douces et tenaces ; le mimosa fait éclater et resplendir ses petites fleurs duveteuses qui répandent des odeurs de miel doré.
Les fleurs blondes ressortent sur les feuillages aériens, souples, aux réseaux serrés et denses.
Les mimosas dessinent des panaches de lumière sur l’horizon de l’hiver. Ils adoucissent de leurs couleurs, de leurs parfums, les frimas au cœur de l’hiver.
Senteurs et splendeurs du mimosa ! Quels effluves savoureux !
Les mimosas, fleurs de sud et du soleil, en imitent la couleur dorée ; ils nous font songer aux douceurs de l’été.Le mimosa est utilisé pour la Journée de la femme en Italie le 8 mars pour la seule et bonne raison que les fleurs du mimosa font d’innombrables soleils qui illuminent et embaument chaque heure et chaque jour de nos vies d’hommes, comme le savent si bien le faire nos épouses et nos compagnes.   Bernard

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