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Octobre 2018

Jeudi 18 octobre 2018 - Tour de l'ile Ste-Marguerite

Le tour de l’ile Sainte Marguerite est une des randonnées classiques de l’Association qui, année après année, conserve tout son charme et son attrait.

Nous étions 22, Jeudi 18 Octobre, sous la conduite émérite de Régis, réunis sur le débarcadère de l’ile par un matin calme, ciel bleu, température encore presque estivale, idéale pour randonner, vent et mer apaisés après plusieurs épisodes d’intenses agitations.

Notre but, ce jour là, était de réaliser le tour de l’ile dans le sens anti-horaire, ce qui nous a permis, dès le départ, de contempler le très vaste panorama qui se déroule, tel un kaléidoscope, depuis l’imposant massif de l’Estérel, la baie de Cannes, jusqu’à la presqu’ile du cap d’Antibes .

Tout le long du rivage, nous avons pu nous émerveiller devant de nombreux  pins maritimes et pins d’Alep, au fort parfum entêtant, dont les troncs torturés et contournés témoignent que des vents tempétueux, le Mistral notamment, ont contrarié leur croissance pendant des décennies. Nous avons eu ainsi sous nos yeux des dizaines de chefs d’œuvres de la nature, installés là pour nous et les générations à venir.

Nous avons croisé de majestueuses allées, bordées par des centaines  d’Eucalyptus centenaires, parmi les plus anciens d’Europe, et d’autres peuplées d’arbres d’essences exotiques.

Nous avons pu admirer l’étang du « Batéguier », espace magique et milieu écologique unique dans les Alpes Maritimes, réserve ornithologique d’eau saumâtre, dont les eaux paisibles accueillent tout au long de l’année de nombreux oiseaux migrateurs, en lisière d’un bois de gigantesques pins parasols. Diverses espèces halophiles peuplent le centre et les berges de l’ile ; l’aviforme est riche de quelques 130 espèces, comprenant de nombreux oiseaux aquatiques, migrateurs et hivernants.

Chemin faisant, nous avons, pendant un temps, longé les hauts murs d’une imposante propriété privée, « le grand jardin », totalement anachronique en ces lieux. Il s’agit en fait d’un jardin botanique, riche de centaines de Cyprès, de cèdres du Liban, de palmiers, de beaucoup d’arbres fruitiers et de milliers de fleurs, hélas totalement invisibles.

Les ruines de plusieurs « blockhaus » et fours à rougir les boulets, notamment à la « Pointe du Dragon », nous ont rappelés que ces terres, aujourd’hui si tranquilles, furent jadis des territoires d’âpres conflits, de multiples invasions, de conquêtes répétées mais aussi de résistance pendant des siècles.

Après la pause déjeuner qui nous a réunis dans une ambiance conviviale et joyeuse, en bord de mer, face à l’ile Saint-Honorat, avec quelques voiliers qui croisaient au large sous nos yeux, sur le chemin du retour, nous sommes passés devant le cimetière de la guerre de Crimée où furent inhumés un certain nombre de combattants de cette guerre lointaine, puis nous avons longé le cimetière musulman, simple champ de pierres essaimées, où reposent environ 600 corps, oubliés peut-être de tous aujourd’hui.

La randonnée s’est achevée dans la joie après une courte et rude montée, seul dénivelé du jour. Nous aurons marché en tout un peu plus de 10 km et gravi quelques mètres : nos forces restent intactes pour quelques randonnées à venir, plus exigeantes sans doute, mais toujours aussi belles, n’en doutons pas !    Bernard

Mardi 23 octobre 2018 – Rando santé « La Dent de l’Ours »

Nous partîmes à 19 par un bel après-midi ensoleillé.
Ciel bleu perlé de quelques nuages blancs et douce température.
But de la randonnée : autour de la Dent de l’Ours. Belle promenade qui a permis, une fois encore, d’admirer la beauté de l’Esterel, de humer des senteurs automnales, de dévorer des yeux quelques champignons et de savourer le plaisir de marcher dans des lieux privilégiés.
Quelques stations pour admirer le paysage et souffler un peu.  Deux heures de marche environ faites d’un bon pas tout au long des kilomètres parcourus.
Arrivés au port nous restions ? Comptons : 1,2,3,4,5……19. Ouf ! Nous sommes au complet.     Roger Pucheu

Jeudi 25 octobre 2018 - Des cols et des ponts

Franchir 6 cols, passer 4 ponts : tel était le défi que nous avions à surmonter pendant la journée du Jeudi 24 Octobre, étant bien entendu que les cols de l’Estérel n’ont rien à voir avec les cols des Alpes.
Nous sommes 7, regroupés au col de Belle Barbe (1er col, 45 m !), à nous élancer, sous le Pic du Baladou, vers le col Aubert (2ème col, 113m) par une courte mais exigeante montée, passablement ravinée, qui aura pour avantage de mettre nos corps à température idéale pour le reste de la randonnée.
Arrivés sur le plateau, un large panorama s’offre à nous avec, très proche, en bas, le col Aubert, en face le Perthus Oriental, à l’ouest le rocher du Gravier, et, plus au nord, le pic de l’Escale.
Après le col Aubert où deux randonneurs complaisants se proposent pour nous tirer le portrait (une photo de groupe à 7 participants !!), on continue de progresser sur un étroit sentier, en plein cœur d’une très opulente forêt de pins, vers le col du Baladou 3ème col, 165m), puis le col du « Perthus » (4ème col, 194m). Ce promontoire nous permet de découvrir les deux Perthus, séparés par un profond ravin au fond duquel coule la rivière éponyme, fin filet argenté brillant au soleil au milieu d’un chaos de roches rouges.
C’est peu après que nous parvenons au point culminant de notre randonnée, la  « Baisse de la Petite Vache », 5ème col à 205 m, car une « Baisse » est, dans le Midi, le nom qu’il est d’usage de donner à un col ( !).
Le contrat étant rempli puisque nous avons déjà franchi 5 cols (il ne nous en restera plus qu’un), nous pouvons dès lors nous consacrer à la deuxième partie de notre pari !
Nous quittons alors le GR 51 qui aurait pu nous conduire à la « Baisse de la Grosse Vache » et, par un sentier en balcon qui contourne un petit massif rocheux, nous entamons une longue descente sur une large piste où des myriades d’étincelles de micaschistes brillent au soleil, piste qui va nous conduire au fond du vallon jusqu’au « Gué du Gabre de Gourin » (120 m).
Une courte marche nous permet d’atteindre la retenue du « Gabre de Gourin », petit lac paradisiaque émaillé d’une multitude de Nénuphars, quelques-uns encore épanouis, déclinant des dizaines de teintes pastel dans une ambiance vaporeuse qui doivent au printemps exploser de mille couleurs. C’est dans ce lieu béni et à l’ombre propice d’un chêne centenaire que nous pourrons sacrifier à la pause déjeuner, avec, en fond d’écran, un aperçu sur « les Suvières » au loin.
Le retour commencera d’abord par un aller-retour vers le pont du Pigeonnier (1er pont) dominé par une spectaculaire colonne rocheuse. Puis, un large sentier nous conduira au pont des Cantines (2ème pont, 86 m), avant que nous pénétrions dans le ravin du Perthus, entre rivière et amoncellements rocheux cyclopéens, jusqu’à aboutir et passer sur le pont du Perthus (3ème pont, 55 m) qui domine les eaux cristallines et bouillonnantes de la rivière éponyme.
De là, une route asphaltée nous permettra d’atteindre, via le col du Mistral (6ème col, 92 m), le 4ème et dernier pont de notre périple, le pont du Gratadis, séparé de quelques centaines de mètres de notre point de départ du matin, le col de Belle Barbe.
Nous aurons parcouru au total 12 km pour 380 m de dénivelé.
Cette première immersion dans un automne aux couleurs de « l’été indien » est le gage que de magnifiques randonnées nous attendent désormais.     Bernard

 

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