Novembre 2018

Jeudi 8 novembre 2018 - Ravin de Gratadis

C’est une randonnée peu ordinaire que nous avons réalisée en cette matinée du Jeudi 8 Novembre.
Qui a dit que le massif de l’Estérel était une terre de sécheresse et d’aridité ?Nous étions 6 à parcourir un pays d’eaux courantes, une randonnée quasi aquatique où le moindre espace entre les rochers, la moindre pente et tous les sentiers, surtout les plus étroits, se transformaient en autant de cascades d’eaux vives, des « dégueuloirs » évacuant le trop-plein des pluies diluviennes de ces dernières semaines.Partis du col de Belle Barbe, nous avons d’abord emprunté le ravin du Grenouillet, non sans avoir constaté, chemin faisant, que le lac éponyme était plein à déborder et que des dizaines de canards avaient retrouvé leur terrain de jeu habituel.
Nous avons ensuite progressé le long du ravin du Mal Infernet, après nous être copieusement trempés jusqu’aux genoux en traversant le large gué qui permet le passage en rive gauche de la rivière, puis repassés sur sa rive droite en passant sur le pont métallique qui unit ses deux berges.
De là, une montée continue nous a permis d’atteindre le « col Aubert » avant de plonger le long d’un étroit sentier passablement dégradé vers le fond du ravin du Gratadis où nous avons pu nous arrêter pour la traditionnelle « pause banane » au bord d’un magnifique petit lac, émaillé de centaines de nénuphars où nous reviendrons certainement au prochain printemps pour nous émerveiller de leur merveilleuse floraison.
Peu avant le col du Mistral un large et confortable sentier (entièrement à sec, celui-là !) nous a ramenés au col de Belle-Barbe, via le pont du Gratadis.
Bilan final de ce périple original : 6 km pour 160 m de dénivelé, 6 participants dans une belle ambiance de franche convivialité, 16° centigrades, ciel clair à peu nuageux, un bâton de marche et un téléphone parti au fil de l’eau !!    Bernard

Mardi 13 novembre - Rando-Santé Ile Ste-Marguerite

Il est 10h quand le bateau quitte le quai Laubeuf pour permettre aux 10 randonneurs du jour de rejoindre l’Ile Ste Marguerite.

Après un quart d’heure de traversée avec une légère houle, nous arrivons sur l’île, il y fait très beau et la température est très agréable pour randonner.

Nous débutons notre marche par la côte ouest et faisons une halte à l’étang du Batéguier afin d’observer les nombreux oiseaux et nous pouvons aussi nous remémorer les noms des plantes environnantes.

Nous pouvons aussi constater que la période humide que nous connaissons favorise la sortie de multiples champignons que la prudence nous encourage à laisser en place …

L’extrémité ouest ou Pointe du Batéguier est atteinte et sur notre droite, la mer est houleuse, bruyante et réjouit quelques véliplanchistes qui nous font quelques démonstrations.

Nous apercevons à présent l’Ile St-Honorat d’où émerge le clocher qui tout à coup appelle les fidèles à l’office.

La côte découpée, rocheuse, bordée de pins déformés par le vent nous donne de belles vues pour nos photos souvenirs.

A midi, nous nous installons sur les rochers, gradins le long de la mer, exposés idéalement au soleil encore efficace à cette époque ce qui nous permet un pique-nique très sympathique.

Nous quittons notre restaurant éphémère pour rejoindre la côte nord de l’île.

Mois de novembre oblige, nous faisons une visite aux 3 cimetières présents sur l’île, tout d’abord celui des militaires morts lors de guerre de Crimée puis le cimetière musulman et enfin le cimetière civil, tous les trois fleuris et bien propres en cette période de souvenir.

Il est l’heure de reprendre le bateau sous un soleil magnifique et nous profitons largement de la très belle vue sur la baie de Cannes.

Une très belle journée de détente.   Ghislaine

 

Jeudi 22 novembre 2018 - Col de l'Auriasque

Le temps est vif (on dit qu’il pique) en ce matin du jeudi 23 Novembre pour les   participants (seulement 8 !) à cette randonnée en boucle partant du col d’Auriasque (201m). Quelques pluies éparses viendront pimenter quelque peu cette jolie et agréable randonnée.
Nous démarrons en empruntant la piste de « Cante-perdrix », large et confortable, comme le seront toutes celles sur lesquelles nous marcherons au cours de ce périple long de 8,200 km pour 260 m de dénivelé.
Nous côtoyons bientôt le lieu-dit « la forêt des enfants » où furent plantés douze arbres de hautes tiges, un pour chaque mois de l’année, du chêne-vert pour janvier jusqu’au pin d’Alep pour décembre, soit une essence différente pour chaque mois.
Continuant une descente en larges lacets vers le fond du vallon, nous arrivons bientôt en vue d’une citerne qui marque la fin de la « forêt des enfants » et le début de la piste d’Auriasque que nous prenons à gauche pour aboutir au croisement suivant où un autre sentier pourrait nous conduire, via la piste de Boson, jusqu’au barrage de Malpasset.
Au loin, émergeant au-dessus de la plaine, la silhouette massive très caractéristique du rocher de Roquebrune avec, bien visible, le profil de « la femme couchée » qui s’aligne, comme une épure, d’un bout à l’autre de son sommet.
Au-delà de l’autoroute qui déroule sa longue écharpe gris anthracite en travers du massif de l’Estérel, comme une longue cicatrice, se dressent les ruines cyclopéennes de l’ancien barrage de Malpasset (« mauvais passage » !), construit dans le lit du Reyran. Elles forment un escalier géant et dérisoire montant à l’assaut du ciel, désespérément accroché à son contrefort rocheux, et témoignent pour les siècles à venir de l’immense catastrophe du 2 Décembre 1959 qui vit l’effondrement de ce barrage voûte, entraînant un flot de 50 millions de M3 et plus de 400 personnes dans la mort.
Parvenu au point le plus bas de la randonnée (36 m), nous laissons à gauche une piste qui conduit aux anciennes mines de Boson d’où fut extraite de la houille de 1780 à 1944 par puits, galeries et descenderies puis des schistes bitumineux jusqu’en 1959.
La piste joue dorénavant aux montagnes russes et serpente au milieu d’un imposant chaos de blocs de pierre jusqu’à se confondre avec le GR 51 sur lequel nous allons pouvoir nous déplacer alors.
Nous n’avons plus alors qu’à entamer une longue et exigeante remontée avant d’abandonner le GR 51 pour une piste annexe qui, par un parcours en balcon, suivant peu ou prou la même courbe de niveau, va nous permettre de rejoindre beaucoup plus loin  notre point de départ du matin.
Chemin faisant, nous pourrons voir une jolie petite fontaine d’eau fraiche et claire très méticuleusement maçonnée ainsi que d’importantes ruines, à la jonction avec la piste de l’Esquine, qui témoignent encore aujourd’hui d’une activité humaine très ancienne.
Nous avons marché au cœur de l’automne, saison la plus fastueuse où les couleurs se marient avec le plus de volupté et où les lumières font retentir des accords somptueux, avec des taches jaunes, oranges et rouges aux mille nuances subtiles, des lueurs délicates et des éclairs iridescents dans les herbes de part et d’autre de la piste.
Nous avons marché, noyés dans le parfum de la terre mouillée et dans l’odeur douceâtre des champignons cachés dans les sous-bois sous le couvert d’un tapis mordoré de feuilles mortes. Les forêts étaient d’une beauté miraculeuse, les arbres chargés d’or et de feu, avec des perles d’argent qu’une bruine récente avait déposé sur quelques feuilles restantes. Nous avons assisté tous ensemble à la symphonie fantastique de l’automne, avec le vert immuable des sapins, les arbres sombres et dépouillés qui laissent deviner çà et là des nuances ôcres et mauves et des reflets végétaux en bordure des chemins, avec des taches jaunes et rouges aux mille nuances subtiles et émouvantes.    Bernard

Jeudi 29 novembre 2018 – Les Porfaits & l’Aigre

Jeudi 29 Novembre, 9h, nous sommes 19, partant du col du Testanier, vers la maison forestière du Malpey, par le GR 49.

Le sentier, boueux au début et très glissant, nous fait traverser un bois de majestueux eucalyptus aux troncs d’un blanc immaculé.

Parvenus devant la maison forestière, devant laquelle nous éprouvons toujours la même tristesse et la même colère de la voir toujours abandonnée des hommes et de plus en plus dégradée, nous prenons la direction de la piste du Porfaits. Elle est large à plaisir et caillouteuse à loisir et nous mène en quelques enjambées à la cantine du Porfaits, lieu traditionnel de réunion et aussi de « ripailles » pour les chasseurs de la région.

Le sentier sinue agréablement, d’abord au pied du « Petit Porfaits » (358 m), puis du « Grand Porfaits » (381 m), au gré des nombreux plissements de terrain.

Cette partie de l’Estérel est étonnamment verte et de nombreux sapins au bord du chemin sont encore emperlés d’une fraîche rosée que la nuit a donnée en cadeau au jour et diffusent une lumière diaphane dans le soleil du matin. 

Nous quitterons la piste du Porfaits à l’arrivée au « carrefour de Roche Noire » et emprunterons alors un étroit sentier ascendant, bordé par une abondante et riche garrigue sèche et odorante, qui nous conduira, degré après degré, à la rencontre du GR 49. 

Là, au niveau d’un collet qu’un vent frisquet rendra vite inconfortable, nous pourrons sacrifier, sans nous attarder, à la traditionnelle « pause banane ». De part et d’autre du collet, un panorama magique s’offre sans retenue à notre regard et nous pouvons nommer, sans que cette énumération soit exhaustive, un certain nombre de lieux remarquables.

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