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Février 2018

Jeudi 1er février 2018 - Vallon des Baumes

Le résultat brut de la randonnée du Jeudi 1er Février au Vallon des Baumes dans l’Estérel pourrait se lire ainsi : 10 participants, une distance de 8,100 km  pour un dénivelé de 300 m et un peu plus de 3 h de marche.
Mais ce circuit, qui s’est déroulé tout autour, au plus près et au plus haut de la Caldeira de Maure Vieil, est beaucoup plus que ce raccourci et la sécheresse de ces quelques chiffres pourraient le laisser penser.
La température est fraîche et une petite bruine nous accompagne tout au long de la matinée, par intermittence. C’est une randonnée « assez sportive »  (pour notre âge !), sur des sentiers parfois fortement dégradés, avec quelques passages à fort pourcentage en montée
(jusqu’à 20%).
Les commentaires furent brefs car Pierre avait épuisé le sujet de la Caldeira de Maure Vieil le Jeudi précédent lors de la randonnée à la grotte éponyme dans un exposé magistral fort bien documenté et auquel je n’ai rien eu à ajouter !
La marche s’est faite au milieu d’une nature encore assoupie au cœur de l’hiver, dans un camaïeu subtil de vert, de brun et de jaune. On sent pourtant que l’hiver s’apprête à sortir de sa gangue de froid, de pluie, de vent et de boue et nous aurons pu le voir dans l’or des mimosas qui  inondent peu à peu les pentes des collines.
Une très longue montée sur 300 m de dénivelé, mais sur un sentier relativement confortable, nous conduit depuis les « tennis de Maure Vieil » jusque sous le sommet du mont Pellet où nous sacrifions à la traditionnelle « pause banane ».
Après, c’est une plongée continue jusqu’au pont Sarrazin (qui n’a de Sarrazin que le nom !), sur 280 m de dénivelé, sur un méchant sentier, étroit et très raviné, avec quelques passages particulièrement délicats qui réclament la plus grande attention.
C’est ensuite le retour aux voitures sur un large et agréable sentier, quasiment à plat, qui nous permet de repasser devant le domaine de Maure Vieil, avec son ancienne verrerie, sa chapelle et son amphithéâtre. L’ensemble est totalement abandonné, muré, vandalisé et largement tagué. Le site porte le témoignage de la fin d’un rêve et des illusions, de la mort d’une ambition et du naufrage d’une utopie qui n’aura guère duré.
Avant d’arriver aux voitures, nous  longerons les imposants vestiges d’une ancienne carrière de Spath- Fluor dont l’exploitation intensive dans les années 60-70 a permis d’extraire jusqu’à 80000 tonnes par an.Au total, une randonnée exigeante mais qui aura récompensé, par l’ampleur du panorama et sa beauté,  chacune et chacun pour les efforts consentis.     Bernard.

 

Jeudi 8 février 2018 - Roquebrune – La flûte

La flûte, ce n’est pas du pipeau ! Quatre cent trente mètres, quand même !

Nous y sommes venus à 10 participants, à parité égale, hommes, femmes, pour parcourir une boucle de 12 km avec 310 m de dénivelé et admirer les forêts de mimosa et nous enivrer jusqu’à plus soif de son parfum.

Du Mimosa ? « Que nenni », ou si peu !

Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce fut une très belle randonnée, fraîche et ensoleillée, même si le mimosa nous a privés de son extraordinaire floraison. Ici et là, nous en eûmes cependant les subtiles et entêtantes fragrances. Car le mimosa, se souvenant de ses origines australes où il fleurit en plein été, chez nous, un calendrier génétique inchangé le fait fleurir au cœur de l’hiver. C’est un « arbre de fée », le mimosa, l’acacia qui nous offre une multitude de gerbes plumeuses, un tourbillon brumeux de fleurs poudreuses, jaunes et duveteuses à travers lequel les rayons du soleil se baignent et tamisent leur poussière d’or sur un fond de vert olive, de brun et de gris.

Partis du lieu-dit « Les Claux », chemin de la Vernède, non sans avoir délégué la responsabilité du trajet aller jusqu’au sommet de « la Flûte » à Richard et celui du retour, de « la Flûte » au parking des voitures à Francis, nous avons rejoint rapidement le GR51, c’est-à-dire le sentier des « Balcons de la Méditerranée » qui s’étire sur 240 km, de Menton jusqu’à Marseille.

C’est un large sentier, dégagé et confortable, qui nous a conduits, après une succession de « montagnes russes » jusqu’au lieu choisi pour la « pause banane », fait d’un amoncellement de billots de bois, solidarisés entre eux par des plaquettes métalliques.

Peu après, nous avons quitté le GR51 pour entamer une montée, raide et continue jusqu’au sommet de « la Flûte » à 430m d’altitude, lieu choisi pour la « pause déjeuner ».

Ensuite, ce fut une descente continue, parfois malaisée, jusqu’au retour aux voitures, avec tout au long de magnifiques points de vue sur les Maures, la plaine éponyme, l’Estérel, la baie de Saint-Raphaël et le Mercantour enneigé dans les lointains.
La rencontre fortuite de trois ânes (outre deux ou trois groupes de randonneurs) a pu nous donner l’idée de les charger de nos sacs, mais nous étions pratiquement de retour !

Merci à mes deux acolytes, Francis et Richard, sur qui je me suis déchargé du soin de mener cette randonnée à bon port et à tous les autres pour leur joyeuse et sympathique participation.   Bernard

Jeudi 15 février 2018 - Rastel d'Agay

Onze participants, armés de deux « GPS » et d’une boussole, la présence de trois animateurs et malgré cette « artillerie lourde », cette débauche de matière grise, de technologie et d’intelligence artificielle, le projet de parvenir au sommet du Rastel d’Agay par le versant nord a, dès le début, déjoué toutes nos tentatives.

Nous avons été mis en échec face à une trace trop ténue, trop fragile et probablement trop ancienne pour que le temps n’ait pu finir par l’effacer, dans un lacis d’arbustes et de taillis, quasiment aussi impénétrable qu’une forêt amazonienne. L’improvisation qui a présidé à l’élaboration de cette randonnée ne m’a sans doute pas permis d’éviter cet écueil.

L’intelligence collaborative de l’ensemble de la troupe a permis d’imaginer un « plan B », selon l’expression consacrée, dont la parfaite et non moins agréable réalisation est à porter au crédit de chacune et de chacun.

Merci à eux qui m’ont permis de changer mon fusil d’épaule et d’entrainer ma joyeuse et caquetante  troupe vers le sommet du Rastel, pour un aller-retour, en passant par le versant est.

Après un passage devant la maison forestière du Gratadis, nous avons longé le lac du Grenouillet sur lequel se déplaçait une escadre de canards colvert avant d’entamer une longue et agréable montée vers le Rastel, au milieu d’un amphithéâtre de sommets regroupant au moins la moitié de ceux  du sud de l’Estérel.

Gilles a pu alors faire la rencontre improbable d’une harde de sangliers, forte d’une dizaine d’individus, curieux et pas du tout effarouchés.

Après être passés devant l’oratoire dédié à Saint-Honorat, un étroit sentier pierreux nous a permis d’atteindre  la table d’orientation, juste sous le sommet du Rastel.

Là, deux bancs bienvenus nous ont permis de donner libre cours aux agapes de la « pause déjeuner », face à la splendeur d’un panorama démesuré à 360°, allant des cimes enneigées du Mercantour dans les lointains et l’immensité de la Méditerranée  jusqu’au Cap Camarat à l’ouest.

Un froid mordant et la fatigue, sans doute, nous ont fait renoncer à poursuivre l’ascension du Rastel jusqu’à son emblématique  drapeau métallique et prendre alors le chemin du retour sur une route largement asphaltée, non sans avoir renoncé, chemin faisant, par paresse ou simplement parce que nous avions eu notre content de surprises, à quelques variantes magistralement imaginées par le GPS de François, qui lui est comme une « seconde peau » et dont il a manifestement une grande habitude.

Le retour aux voitures a mis un terme à cette randonnée pour 11 participants, longue de 14 km d’échanges (mais qu’ont-elles donc encore à se dire, randonnée après randonnée, nos gazelles ? c’est, pour moi, un mystère !) et de connivence, pour 330 m de dénivelé et 4 h 30 de marche.    Bernard.

 

Rastel : réunion de personnes que l’on invite à boire ; lieu où l’on fait bombance ; « ripailles en plein vent » (A. Daudet).

 

Jeudi 22 février 2018 - Demi traversée de l'Esterel

Pour le compte rendu de cette sortie, c'est la bleusaille qui s'y colle (comme le veut tout bon bizutage). Donc, avec plaisir et un peu d'appréhension, je vais vous livrer mes impressions pour cette première avec T.E.R.R.E.  Nous sommes partis de la gare de Théoule-sur- mer, pour nous rendre à celle du Trayas, avec le" sponsoring surprise" de la SNCF.
A l'arrivée, Laurent nous a rejoints et la grimpette a commencé, longeant la mer et ses rochers rouges... Le temps couvert ne nous a pas permis d'ajouter les monts enneigés à l'arrière plan de ce tableau magnifique, il a néanmoins été suffisamment clément pour nous permettre de profiter de cette journée.
Notre balade s'est donc poursuivie tranquillement sous l'œil bienveillant du pic d'Aurelle, jusqu'au col des Lentisques, puis vers l'Uzel où des pics déchiquetés évoquaient une version rouge des aiguilles de Bavella, avec le Mont Vinaigre au fond. Excellent endroit pour une pause " banane" !
Là, les grandes chaussures sont partis à l'assaut du Pic de l’Ours, alors que nous, pointures plus modestes, avons visé la Dent de l'Ours. Nous nous sommes retrouvés au col Notre-Dame pour aller au Pic Martin lieu du déjeuner.La température n'étant pas franchement estivale, ni le temps suffisamment certain, nous n'avons pas trainé une fois que nous étions rassasiés. Le retour vers Théoule fut agréable, la piste large nous permettant de discuter.J'ai vraiment apprécié cette première randonnée, de beaux paysages et une équipe accueillante et sympa. Si je connaissais Pierre le bienveillant « Chef de meute", ainsi qu'Annick ma précieuse compagne de rame et si j'avais déjà croisé Raymond, Gérard, Laurent et Francis  par contre, j'ai découvert François qui, classe !! , boit dans un verre à pied aux pique-niques, Rémi, qui, généreux, distribue ses délicieux Amaretti « faits maison », Luc et Chantal qui viennent de loin pour marcher avec nous ( preuve que la bonne réputation de l'association a dépassé les frontières !) et pour trouver une réponse à la question : d'où viennent les pierriers... Mais la rencontre la plus marquante fut Roger, ce Monsieur à l'étonnante vitalité, avec ses 94 années et toujours bon pied sur les sentiers ... Un exemple à suivre ...Merci à tous pour cette belle journée !!!   Françoise.

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