Novembre 2017

Jeudi 2 novembre 2017 - La Dent de l'Ours

Rando menée par Régis.

Jeudi 16 novembre 2017 - Tour de l'isthme de St-Jean-Cap-Ferrat

Une magnifique randonnée ensoleillée de 13 km pour 120 m de dénivelé et 10 participants dans une belle ambiance, riche d’échanges, de convivialité et de bonne humeur.
Il y eut d’abord le bleu, le cobalt et l’indigo de la mer, tous ensemble intimement mêlés, la mousse blanche des embruns à la crête des vagues, le vif argent des rochers, le vermeil, tout en irisation, associé au gris crémeux des roches éclatées.
La côte est partout dentelée par de sombres anfractuosités qui contrastent avec le blanc éclatant des rochers, et, en fond sonore, le mugissement incessant des vagues qui, inlassablement, viennent se fracasser sur les dents acérées des rochers.
La mer, crémée par une frange d’écume laineuse, a creusé de profondes entailles dans les rochers, résultat de l’affrontement immémorial et toujours renouvelé de la mer contre la terre.
Il y a des villas « belle époque », aux façades fardées telles des « courtisanes », avec des frontons festonnés par des allégories d’inspiration grecque, comme autant de bandes dessinées.
Il y a aussi l’épure radicale des maisons d’architectes qui se gonflent d’importance, avec, en contrepoint, dans le vert émeraude et le vert sombre des résineux, les circonvolutions tourmentées des branches maîtresses des pins d’Alep au bord du chemin, torturés pendant des décennies par la démence d’un mistral en folie, tandis qu’à leur pied un fort vent entretient le roulis de folles graminées turbulentes.
Et puis, il y eut le phare, monolithe de pierres appareillées, dressé contre le ciel, vigie lumineuse et salvatrice au cœur de la nuit.
Il y eut aussi ces pépites de lumière qui nous ont éblouis dans un ciel de verre éclatant en bleu et blanc, refermé au-dessus des arbres enluminés avec le scintillement moiré d’un rayon lumineux au travers des branches de pins.
Il y eut, encore et toujours, au bord du sentier, la mer, cuirassée d’écume, étincelante au soleil de mille éclats, comme un miroir brisé qui bouillonne, lâche ses chiens fous, vient s’affronter aux rochers et mourir sur le rivage, en glapissant sa défaite inexorable une dernière fois.
Toutes ces impressions et ces sensations célèbrent les noces de l’homme avec la nature, et particulièrement tout autour de l’isthme de Saint Jean Cap-Ferrat.   Bernard.

Dimanche 19 novembre 2017 - Les Graus de Pons à Cipières.

Nous étions 11 (ne manquait que Sophie dont la pensée nous a suivis tout au long de cette randonnée qui aurait dû être la sienne) à nous réunir au cœur de l'Automne, qui nous a gratifiés d'un ciel resplendissant et d'un air d'une grande douceur, à nous diriger, pour un aller-retour de 8,300 kms vers l'imposante Borie de Pons.
Nous avons progressé au milieu des chênes verts, parmi les « gratte-culs » (pardon les « cynorrhodons »), scintillants de mille rubis et les ronciers si revêches, dans l'odeur du thym, de la pèbre d'ail et de la menthe poivrée.
Partout, ce ne sont que des champs de pierres, quadrillés par d'imposants murs, bâtis de mains d'hommes, vestiges et témoins d'un labeur ancien, incessant et entêté, jadis grenier à blé de toute la région grassoise.
Nous avons progressé dans cette garrigue insolente et ces amoncellements pierreux que l'homme et le temps ont fabriqués.
Pour quelques grains de blé récoltés, combien de terre et de pierres transportées ? Pour des lendemains incertains, combien de souffrances endurées ? Comment peut-on de nos jours comprendre cette ténacité, cette opiniâtreté, cette obstination et cet acharnement, si l'on ne met pas en face la misère, l'espoir et la fierté ?
Depuis longtemps, genets et buissons ont remplacé le blé mais pour toujours des murailles se dressent fièrement pour nous rappeler que des hommes, durant plusieurs vies, en dépit d'un pauvre sort, ne cessèrent jamais d'honorer cette terre ingrate où ils dorment désormais en paix.
Un pique-nique festif et convivial nous a tous réunis devant cette magnifique et majestueuse Borie de Pons, si remarquablement conservée.
Au retour, nous avons continué de boire (avec modération !) au « petit bar » de Cipières, pour la modique somme de 1,70 euro par personne !
Bernard

Jeudi 23 novembre 2017 - Chemin de Cécile

Randonnée menée par Pierre.

Jeudi 16 novembre - Le Dramont

Rando menée par Pierre

Jeudi 30 novembre 2017 - Mont Vinaigre

Nous nous sommes retrouvés 22 participants pour une randonnée au Mont Vinaigre, point culminant de l’Estérel, sous un ciel étincelant et une température hivernale.
Nous étions dans le plein cœur de l’Estérel, vieux massif volcanique, coincé entre mer et montagne. 
Alpes et maritimes définissent au mieux notre terrain de « jeu ».
Deux mots en apparence contradictoires.
L'un renvoie aux sommets, une image enneigée, immaculée ; l'autre aux golfes d'azur profond.
Mais la richesse profite des différences, naît des rencontres.
Le brassage à l'échelle géologique ou plus simplement humaine a redistribué les cartes, isolant des portions de territoires, obligeant plantes et espèces animales à se développer en vase clos.
Et puis l'histoire s'est déroulée, vaste et longue : notre histoire, ce que nous sommes ... est tellement riche de confrontations et de contradictions !
Alors, enrichissons-nous de ces contrastes : marchons, battons de nos enjambées tous les sentiers de randonnée, martelons-les de nos pas, prenons le temps de la réflexion, échangeons, échangeons encore et embellissons-nous mutuellement la vie.
Et gardons au plus profond de nous cette réflexion d'Ella Maillart « Je sais, d'expérience, que courir le monde ne sert qu'à tuer le temps. On revient aussi insatisfait qu'on est parti. Il faut quelque chose de plus ».
Pour cela, vous avez, vous le savez tous, T.E.R.R.E., car la randonnée, c'est                                  

                                      THEOULE ESTEREL RENCONTRES EUROPEENNES !                           
Bernard.

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