Novembre 2019

Jeudi 7 novembre 2019 - Circuit de l’Écureuil

Richard est si modeste et si discret qu’il m’a laissé le soin de rédiger le compte-rendu de la randonnée à la journée qu’il a menée le Jeudi 07 Novembre sur le « circuit de l’Ecureuil » !
Nous sommes 9 (plus un participant à quatre pattes !) à partir du parking du col de « Belle Barbe » (45 m), parmi de nombreux autres randonneurs, prêts eux aussi à s’égailler dans l’Estérel, beau temps, température douce (16/18°) pour prendre du plaisir à marcher au cœur d’un automne flamboyant.
Nous progressons sur une piste large, meuble et confortable, le long du ravin du « Grenouillet » en direction du  lac de « l’Écureuil », plus tard. En contrebas, nous découvrons d’abord le lac du « Grenouillet », à pleine eau, alimenté abondamment par les pluies diluviennes des derniers jours, et qui a retrouvé sa colonie de canards Colvert dont une escouade est en train d’amerrir de concert en laissant à la surface de l’eau un sillage éphémère.
Passé un premier gué (20 m) sans encombre, nous pénétrons dans le ravin du « Mal Infernet », suivant le ruisseau éponyme dont les gargouillis vont nous accompagner jusqu’au prochain gué. Ce bruit de fond enchanteur ne sera rompu que par quelques échanges, à connotation politique, fort malvenus en ces lieux, comme en tout autre lieu des randonnées de T.E.R.R.E.
Passons ! Nous allons longer tout le long du ravin du « Mal Infernet » de hautes murailles de pierres, des tours, des obélisques, des clochetons, ruinés par l’érosion au cours des siècles mais dressés là pour l’éternité, et qui témoignent, à plusieurs millions d’années de distance de l’apocalypse volcanique dont ces lieux furent le théâtre.
Nous aurons, chemin faisant, dépassé la passerelle métallique qui permet d’accéder au « col Aubert » en montant sur l’autre rive.
Parvenus au gué qui devait jadis réguler les crues du lac de « l’Ecureuil », François nous a gratifiés d’un numéro d’équilibriste (réussi) en passant à pied sec sur les cailloux.
Dès lors, nous n’allons cesser de monter sur une large piste, bordée d’eucalyptus, en direction de  la « Baisse de la Grosse Vache » (201 m), non sans avoir constaté au passage que le  lac de « l’Ecureuil » est toujours désespérément vide, occupé seulement par une prairie de jeunes pousses vertes qui, progressivement, colonisent l’espace. Comment peut-on encore lui donner le nom de lac ?
Un peu plus tard, parvenus sur le plateau qui nous ouvre des horizons élargis, depuis le « mont Vinaigre » jusqu’au « Pic de l’Ours », nous sacrifions à une « pause banane » bienvenue, avant de prendre la direction de la « Baisse de la Grosse Vache », puis, avant  la « Baisse de la Petite Vache », descendre par un même large sentier vers  le « Gué du Gabre de Gourin » qui, après l’avoir franchi, nous permettra d’atteindre le lac éponyme où nous pourrons nous installer pour un agréable déjeuner au presque soleil, sous un chêne-liège probablement centenaire.
Le retour nous fera longer le ruisseau du « Gabre de Gourin » dont les rives ont parfois été très érodées par de fortes pluies diluviennes, jusqu’à atteindre « le pont des Cantines » (86 m), puis le pont du « Perthus », en longeant la rivière éponyme, et, enfin, le col du « Mistral » (92 m) avant de rejoindre les voitures au col de « Belle Barbe ».
Oserai-je rapporter que la fin de la randonnée fut émaillée par un léger incident, riche d’enseignements quant à l’empathie, la solidarité et l’esprit d’entraide au sein de notre ASSOCIATION. La survenue insidieuse d’une contracture du « Carré des Lombes » (dixit le Kiné !), progressivement de plus en plus douloureuse et invalidante, chez un des participants, hier encore « presque fringant » septuagénaire et, par ailleurs, animateur, aujourd’hui transformé en un pitoyable « Quasimodo bossu » ! Que serions-nous devenus s’il n’y avait eu Raymond qui, sur un simple appel téléphonique, est accouru, tel le « bon Samaritain », pour nous venir en aide et transformer une petite péripétie en chaîne d’espoir et d’amitié ?
Merci à Richard pour la conduite de cette randonnée, fort bien rythmée et pleine d’humanité.   Bernard (pour Richard !)

Mardi 26 Novembre 2019 - Rando santé "La Siagne"

Nous étions neuf, sous la conduite de Pierre, pour cette rando santé du Mardi 26 Novembre 2019, qui nous a conduits à marcher, pour un aller-retour de 7 km au fil du canal de la Siagne, à partir de la chapelle Saint-Matthieu (19ème), récemment rénovée, au « Plan de Grasse ».
Un parcimonieux soleil d’Automne nous enveloppe d’une douce lumière diaphane qui irradie au travers des arbres et des taillis qui bordent en nombre le canal. C’est un long tapis de feuilles mortes, aux milles teintes mordorées et flamboyantes, jaunes, orangées, bistres, terre de Sienne, etc., à l’infini, qui nous accompagne tout au long des berges du canal.
Les pluies diluviennes des derniers jours n’ont eu que très peu d’effets sur la nature environnante : peu ou pas de passages boueux sur le chemin, le niveau du canal est à son plus bas, seuls quelques propriétaires manient encore la raclette ici et là !
Une eau limpide coule, benoîtement, sur un « train de sénateur », vers la ville de Cannes, distante encore d’une bonne vingtaine de kilomètres.
Quelques ponts, certains anciens et fort joliment maçonnés, enjambent le canal en donnant un accès privilégié à beaucoup de belles villas jalousement dissimulées sous de riches frondaisons.
Comblés par le souvenir de ces magnifiques paysages et de l’ambiance unique que dégagent les rives du canal de la Siagne, nous n’y serons certainement pas absents longtemps encore. Il nous reste tant d’autres tronçons sur tant d’autres lieux magnifiques à découvrir et à parcourir ensemble.     Bernard

Jeudi 28 novembre 2019 - Inauguration réservoir d'eau - côte 206 - Théoule-sur-Mer

La randonnée du Jeudi 28 Novembre 2019 a été consacrée, en partant de l’entrée du « vallon de l’Autel », à rejoindre d’abord le « col de Théoule », puis à effectuer une boucle en montant vers le « col du Trayas », avant de redescendre vers le «col de Théoule », qui nous verra passer pour la deuxième fois
A partir de là, nous embouquons le GR531A (« chemin de Compostelle »), qui monte, tout en sinuosités et en larges virages, sur un très large sentier fort praticable, qui nous dévoile des aperçus tous plus prodigieux les uns que les autres sur le massif de l’Estérel, plongeant dans la Méditerranée, tandis qu’au loin les cimes du Mercantour brillent déjà d’une blancheur immaculée 
Nous arrivons bientôt au pied de l’imposante statue de « Notre Dame d’Afrique », merveilleux amer dominant la baie de Théoule sur Mer et haut lieu d’un pèlerinage annuel pour la communauté encore très active des « rapatriés d’Algérie » 
Nous ne sommes plus alors qu’à « un jet de pierre » de la nouvelle citerne d’eau, situe à la côte 206 sur une éminence, en lisière des derniers lotissements construits au plus haut de Théoule
C’est en ce lieu que va se dérouler la cérémonie d’inauguration de la dite citerne, flambant neuve, sous la présidence de Monsieur Georges Botella, Maire de la ville, et en présence du Président du « SICASIL » (syndicat intercommunal de distribution de l’eau potable des communes du bassin cannois alimentées par les canaux de la Siagne et du Loup), maître d’œuvre de l’ouvrage
Après les interventions convenues, mais nécessaires, de l’un et de l’autre, nous aurons droit à un « apéritif déjeunatoire » de très bonne facture, agapes très attendues et fort bienvenues, nous qui avions payés de notre personne, par mollets interposés, tout au long de cette matinée, ensoleillée à souhait mais non sans que nous ayons à subir les assauts d’un Mistral quelque peu frisquet      Bernard

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