Trois Termes - 20.02.2020

Débarrassons-nous d’abord d’une question que vous ne manquerez pas de me poser. Les Trois Termes, quésaco ?
Osons une interprétation qui vaut ce qu’elle vaut ; pas plus, pas moins qu’une autre : du nom « terme », on retient essentiellement l’idée de limite ; c’est aussi un lieu où se termine un déplacement dans l’espace. C’est tout à fait nous !
Le « col des Trois Termes » (303 m) est justement le point d’arrivée de notre randonnée du jour. Il est aussi le point de confluence des trois communes que sont : Fréjus, Mandelieu la Napoule et Saint Raphaël. Notre explication pourrait tomber pile-poil !
Nous sommes 18, plus « Milou » ! le Jeudi 20 Février 2020, ciel bleu turquoise uniformément, température déjà agréable pour une randonnée matinale, à démarrer du « Pont Saint-Jean » pour un aller-retour qui doit nous conduire au col des « Trois Termes » (303 m) après 300 m de dénivelé, en suivant le vallon éponyme, parallèlement au « vallon des Œufs de Bouc ».
L’hiver s’en va doucement, à petits pas. Le printemps, lui, approche à grandes enjambées.
Les mimosas jettent leurs derniers feux avant de bientôt faner inexorablement ; ils nous inondent pourtant encore largement de leurs fragrances.
Nous allons progresser jusqu’à la « Baisse du Verre », après être passés à la « Baisse du Sablier », sur un sentier complètement dégradé, raviné au long des années par d’importantes et multiples intempéries.
La suite sera beaucoup plus confortable, sur une piste large et profondément remaniée, qui nous fera passer devant la « Fontaine du Marsaou », dont les eaux claires et fraîches coulent tout au long de l’année.
Nous serons constamment dominés par le sommet du Marsaou (547 m) d’un côté et le sommet Pelet (439 m) de l’autre.
L’arrivée au col nous dévoile le prodigieux amphithéâtre de pleine et vraie nature ouvert sur une grande partie du massif de l’Estérel, seulement ponctué par quelques sommets remarquables à l’horizon, comme le Pic de l’Ours ou le Rastel d’Agay, parfaitement identifiables.
Une halte bienvenue nous permet de sacrifier à la traditionnelle pause banane ainsi qu’à la photo de groupe, qui sera un des éléments de la mémoire de l’association, avant que nous ne rebroussions chemin sur le même sentier, avec une prudence et une attention décuplée pour déjouer les nombreux pièges d’une descente hasardeuse.
La randonnée aura totalisé 7,600 km pour 260 m de dénivelé et 3 h de marche.
Guy de Maupassant écrivait déjà en 1882 : « De toute la côte du Midi, c’est ce coin que j’aime le plus. Je l’aime comme si j’y étais né, comme si j’y avais grandi, parce qu’il est sauvage et coloré, que le Parisien, l’Anglais, l’Américain, l’homme du monde ou le rastaquouère ne l’ont pas encore empoisonné. »
Je ne pourrais pas mieux dire … à quelques nuances près !  Bernard

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