Lac du Gabre de Gourin - 23.05.2019

L’Estérel est un paradis d’images et de parfums, le lieu rêvé pour de longues et lentes pérégrinations que l’on partage à quelques-uns dans la convivialité, le partage et l’amitié.
C’est ainsi que j’aimerais qualifier la randonnée qui a réuni 10 membres de T.E.R.R.E. au matin du 23 Mai au « col de Belle Barbe » (45 m), randonnée qui devait nous conduire sur les rives du « lac du Gabre de Gourin », célèbre pour son somptueux spectacle des centaines de nénuphars en fleur.
Le ciel est bas, encombré de nombreux nuages et d’une brume tenace qui noie les lointains et rajoute un air de mystère à la fantasmagorie de ses sommets et de ses fonds de vallons, mais la température est très agréable, donnant même une impression de lourdeur au fur et à mesure que nous avancerons dans la journée.
Un sentier raide et passablement dégradé nous conduit d’abord sur les contreforts du « pic du Baladou » jusqu’à atteindre le « col Aubert » (113 m), au-dessus du « ravin du Mal Infernet ».
A partir de là, le sentier se « civilise » pour devenir une piste large et confortable qui nous conduit par une montée ascendante des plus raisonnables jusqu’au « col du Baladou » (165 m), puis au « col du Perthus » (194 m), qui domine le ravin du même nom, et enfin à la « baisse de la Petite Vache » (205 m).
Nous aurons atteint là le point culminant de notre randonnée, délaissant la « Baisse de la Grosse Vache ».
Nous progresserons souvent au travers d’une prairie de « Cistes à fleurs de Sauges » dont les fleurs, à la blancheur immaculée, illuminent l’espace.
A la bifurcation suivante, nous prenons la piste de gauche, maintenant tout en descente, pour aboutir au « Gué du Gabre de Gourin » que nous pourrons franchir aujourd’hui à pieds secs.
Tout proche, un étroit sentier encaissé nous conduit rapidement aux abords du lac éponyme, recouvert d’un tapis de Nénuphars dont beaucoup sont déjà en fleurs, bien que ce ne soit pas encore vraiment la saison, tout en délicatesse et transparence, à la manière d’une estampe japonaise.
C’est sur sa rive occidentale que nous allons nous arrêter pour une pause déjeuner à laquelle n’auront manqué ni les solides, ni les liquides, agrémentés d’un brin de sieste, due peut-être à la consommation d’un « petit » alcool fort.
La route du retour nous conduira d’abord à suivre le cours du « Gabre de Gourin » jusqu’au « pont des Cantines » (86 m), puis le « pont du Perthus » (55 m), bordé de hautes futaies de tours déchiquetées de Rhyolite amarante et de Basalte brun-rouge où se côtoient ruisseau limpide et sombres rochers.
Malgré tout, un retour tout en tranquillité et décontraction.
Une route asphaltée nous fera passer alors au « col du Mistral » (92 m), puis arriver enfin au parking du « col de Belle Barbe » (92 m), après avoir suivi un magnifique parcours de crêtes.
Nous aurons accompli en définitive une randonnée de 12 km pour 220 m de dénivelé.
Ils sont multiples et d’une infinie variété les chemins qui parcourent l’Estérel.
L’Estérel est un apprentissage ; on reste très longtemps un apprenti.   Bernard

(Voir les photos dans l’album)

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