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La Louve - 31.10.2019

On peut considérer que la Maison Forestière de la Louve (69 m) marque une frontière.
C’est la plus méridionale des maisons forestières édifiées en périphérie de l’Estérel.
Au-delà, plus au Sud, le massif de l’Estérel s’achève et commencent alors les terres d’une urbanisation effrénée.
La nature, après de fortes pluies récentes, exhale déjà toutes les odeurs de l’Automne, parfum d’herbes et de feuilles mouillées qui commencent leur lente décomposition, parfum de dizaines de champignons qui émergent d’un riche humus qui leur a permis la meilleure des maturations et qui fera le bonheur des quelques mycologues de notre association, mycologues amateurs, certes, mais éclairés.
L’Estérel nous dévoile aujourd’hui les très riches couleurs mordorées de l’Automne, une palette infinie de bruns, d’oranges, de bistres et de « terres de Sienne ».
Rassemblés à peu de distance de la maison forestière de la Louve, nous nous retrouvons, onze participants, bien décidés à faire mentir le pessimisme des prévisions météorologiques du jour, qui prévoyait des averses de pluie pour au moins la demi-journée, ce qui fut fait ! Nous passons bientôt devant « la Louve », l’une des dernières maisons forestières occupées dans le massif de l’Estérel. Elle est bordée de nombreuses espèces de Cactées, notamment quelques magnifiques « Figuiers de Barbarie », mais qui ne sont pas en fleurs aujourd’hui.
Nous suivons le « vallon des Cèdres » et peu après, Marie-France, Richard et Francis partent pour reconnaître une variante à notre circuit, en grande partie le long d’un ru, aujourd’hui asséché. Nous les retrouverons un peu plus loin, reconnaissance faite et validée, à hauteur du « col des Sacs » (156 m), tandis que le reste de la troupe aura effectué une montée raide et abrupte, sur un méchant et étroit sentier, couronné d’un « cairn ».
Nous n’aurons plus alors qu’à renouveler la même opération sur une deuxième pente, tout aussi difficile, mais plus longue encore. Une agréable descente, sans difficulté celle-ci, nous permet d’atteindre le « col du Jausier », bien reconnaissable avec son grand « cairn ».
Ces deux « bavantes » nous auront permis d’accomplir la majeure partie du dénivelé prévu pour cette randonnée.

Arrivés au bas de la descente, nous prenons pied sur la « piste du Porfait » pour revenir alors jusqu’au « col de Sacs », et atteindre ensuite le « carrefour de la Colle Douce » (109 m), puis le parking de la Maison Forestière de la Louve, quittée trois heures plus tôt, et pas une goutte de pluie (!).
Au total, une randonnée de 7,300 km pour 210 m de dénivelé réalisée sous un ciel couvert, dans une belle ambiance et une température (17/18°) des plus agréables.   Bernard

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