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½ traversée de l’Estérel - 14.03.2019

Un saut de puce en train nous conduit de la gare de Théoule à celle du Trayas d’où une lente pérégrination à travers quelques lieux remarquables de l’Estérel nous permettra de rejoindre la ville d’où nous étions partis « dès potron-minet ».
18 postulants sont inscrits pour cette « demi traversée de l’Estérel » qui pourrait cumuler quelques 13 km pour 300 m de dénivelé « à la louche », sous un soleil radieux et une température idéale qui nous fait douter que nous soyons encore en hiver.
C’est d’abord la longue et difficile montée le long du ravin « Cazal de Bœuf » qui nous permet d’atteindre, après 240 m de dénivelé d’une progression hasardeuse, périlleuse et quelque peu ébrieuse pourrait-il sembler à première vue, le col des Lentisques.
Il n’y aura plus dès lors de réelles difficultés jusqu’au « Collet des Monges », tout proche du retour, où nous devrons négocier une descente particulièrement difficile sur un sentier très pentu et complètement dégradé.
Auparavant, après la « pause banane » que nous prendrons au-dessus de la grotte de l’Uzel, face à la « Baisse des Sangliers », un sentier confortable exposé mi ombre, mi soleil, bordé d’une infinité de lavandes « Papillons », nous conduira au pied de l’imposant monolithe de la « Dent de l’Ours », sous le pic éponyme (que personne ne daignera gravir !).
De là, nous descendrons sur le GR  653A jusqu’au « col Notre-Dame » avant d’atteindre le « pic Martin » où nous serons rejoints par Pierre (et en 4x4, s’il vous plait !) pour une pause déjeuner conviviale, grâce aux liquides généreusement apportés par notre « bon Samaritain » du jour.
Après la traditionnelle photo de groupe, le retour vers Théoule nous amènera à passer d’abord sous les « Petites Grues », puis devant une résurgence d’eau claire et fraîche de la source de la « Cadière », et enfin non loin d’un des lieux de nourrissage des sangliers, grâce aux précieuses indications de Raymond, avant que nous n’empruntions, via le col du Trayas, cette « foutue » descente du « Collet des Monges », avant un « retour à la maison ».    Bernard

« A la fin de l’hiver, sous la lumière inquiète, viendra l’olivaison. Sur ma face levée vers toi sauteront les petits fruits noirs et lisses. La jouissance est une pluie fraîche. »   (Albert Camus.)

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