Autour du Baladou - 02.05.2019

C’est peu de dire que cette matinée du Jeudi 2 Mai 2019 fut parfaite, tant par la température idéale, déjà largement printanière, pour randonner que par l’ambiance d’un groupe de 20 participants, conviviale et primesautière.

Partis du col de Belle Barbe, nous avons d’abord progressé en balcon au-dessus du « ravin du Grenouillet » dont le petit lac éponyme est de nouveau bien plein, puis, après avoir traversé le gué au confluent des deux ravins, nous avons marché le long du « ravin du Mal Infernet » dont les hautes murailles de Rhyolite écarlate nous dominent de toute leur puissance tutélaire.

Sur toutes les pentes et de tous les arbres et les bosquets, des chants d’oiseaux fusent par centaines, insistants et plus mélodieux les uns que les autres. C’est le Printemps, que voulez-vous ! 

Chemin faisant, nous avons pu contempler cette forêt minérale de dizaines et de dizaines de tours, d’aiguilles, de pinacles et de clochetons dont certains ont été ruinés par des milliers d’années d’érosion et ne sont plus aujourd’hui que de tristes et d’instables pierriers.                                           

Peu après, un fragile pont métallique, qui en a mis plus d’un perplexe quant à son équilibre, nous a permis de changer de rive pour entamer une lente remontée vers le col Aubert le long d’un étroit sentier, ourlé d’une infinité de « Cistes à feuilles de Sauge » et de « Lavandes Papillon ». Ici et là, parsemées au hasard des talus, des « Asphodèles » se poussent du col pour tendre vers le soleil leurs jeunes fleurs graciles et si fragiles.

Parvenus sur le « col Aubert », à partir duquel le départ de nombreux sentiers nous incite à rêver déjà à de futures randonnées, nous sacrifions en ce lieu de toute beauté à la traditionnelle photo de groupe.

Nous changeons alors de versant et plongeons vers le fond du « ravin du Gratadis » où un paisible petit lac nous accueille pour la non moins traditionnelle « pause banane ». Nous espérions y découvrir une mosaïque de nénuphars en fleurs, un doux camaïeu de rose et de bleu : mais que nenni, point de « Nymphéas » à la « Monnet » ; il faudra revenir un peu plus tard dans la saison.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous prenons alors la direction du « col du Mistral » qui, par un parcours de crête avec un panorama époustouflant à 360° sur l’Esterel, nous permettra de rejoindre bientôt le « col de Belle Barbe » que nous avions quitté 3 heures plus tôt, après avoir effectué une boucle de 6,400 km pour 240 m de dénivelé.    Bernard

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