Apie de Sigallon 24.01.2019

24 Janvier 2019. Nous sommes 17 à partir, ensemble, par un matin froid mais sous un ciel radieux d’un bleu turquoise uniforme, pour deux randonnées distinctes, l’une à la demi-journée, l’autre à la journée, la séparation devant avoir lieu à la mi-journée au niveau de la « Baisse Andoulette », le groupe de la journée poursuivant vers le pic du Perthus Occidental, faisant ensuite le tour de la « Barre de Roussiveau » avant de revenir vers la maison forestière éponyme.
Cette formule, expérimentée pour la première fois à ma connaissance, aura recueilli l’assentiment du plus grand nombre et pourrait être reproduite à l’avenir pour une plus grande cohésion de l’ensemble des participants aux randonnées de l’Association.
Nous partons donc par une très large piste, la « Piste Castelli », confortable à souhait où notre groupe s’égaille à plaisir, passant allègrement deux ponts sous lesquels plusieurs torrents vomissent leur trop-plein des dernières pluies descendues des collines avoisinantes avant que nous ne remontions par un sentier beaucoup plus étroit et, qui plus est, très généreusement inondé, vers le « Carrefour de Colle Noire » où nous nous établirons pour la « pause banane ».
Le sol, encore gelé, crisse sous nos pas, avec un bruit discret de verre pilé.
Les pluies importantes de la veille ont inondé largement les pistes et les sentiers, et partout des rigoles actives courent le long des pentes.
Ragaillardis et après avoir fait le plein d’énergie, nous nous dirigerons ensuite, par une progression ascendante, après avoir traversé une admirable forêt d’eucalyptus défeuillés, aux troncs immaculés, comme autant de candélabres dressés contre le ciel, vers la « Baisse des Charretiers » (276 m) et sa maison forestière éponyme, hélas tristement en ruine.
Sur tout le parcours, des dentelles de glace auront tapissé les cailloux sur le sentier et les rochers avoisinants. Elles ont été comme une résille de pur cristal répandue sur la nature alentour et l’auront faite briller d’un blanc éclatant, jetant des éclats d’une lumière éblouissante en tous sens.
Parvenus à la « Baisse Andoulette » (254 m), au niveau d’un arbre mort caractéristique, notre groupe se scinde en deux, le groupe de la demi-journée s’engageant dans une descente quelque peu périlleuse, mais par bonheur réalisée sans chute, avant un retour heureux aux voitures.
La descente est caractérisée pour la plupart par une démarche chaloupée et quelque peu ébrieuse, qui n’a rien à voir avec les suites des agapes des semaines précédentes mais bien plutôt avec les difficultés d’un sentier étroit, caillouteux à souhait et fortement dégradé par de profondes ravines.
Marcher, c’est rentrer en résonance avec la symphonie du monde.   Bernard

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