1/2 traversée Estérel - 23.02.17

Pour la randonnée du Jeudi 23 Février dont le thème était la demi-traversée de l'Estérel, nous avons eu l'insigne privilège de profiter d'une conduite bicéphale avec François comme chef de bande et Raymond comme principal acolyte pour diriger les quelques variantes imaginées au gré du chemin. Nous fûmes 18 au départ de cette randonnée, non sans quelques variations de ce nombre suivant les heures de la journée, certains étant venus à notre rencontre, dûment véhiculés, à la descente du Pic de l'Ours ; et Pierre, en bon samaritain (et en 4X4 !), nous ayant rejoints à hauteur du Pic Martin, chargé de forces liquides au moment de la pause déjeuner.
Partis en train de la gare de Théoule jusqu'au Trayas, nous avons pris un aller simple (sans retour) qui nous a ramenés, à travers une partie de l'Estérel et à pieds, à Théoule. A partir du Trayas, nous avons progressé sur un méchant sentier, complètement dégradé, pour rejoindre le col des Lentisques au-dessus du ravin Cazal de bœuf. Nous nous sommes arrêtés à mi ombre, mi soleil, avec une température fraîche mais idéale pour marcher au cœur de l'hiver, afin de sacrifier à la traditionnelle « pause banane » à proximité de la grotte de l'Uzel.
Nous avons été plongés dans un monde de camaïeu de vert d'une infinie tendresse qui annonce l'arrivée prochaine du Printemps tandis que, ici et là, des bouquets de mimosas perpétuent inlassablement un joyeux flamboiement qui nie l'hiver. Parvenus sous la Dent de l'Ours, dont l'état sanitaire laisse à désirer (je veux parler du sentier !), les plus « gros mollets » se sont lancés à l'assaut du pic de l'Ours tandis que les « petites jambes », quant à elles, se sont contentées de rallier le col Notre-Dame, puis le pic Martin où nous avons pu nous établir sur un replat accueillant et au soleil pour contenter nos estomacs qui, depuis un long moment déjà, réclamaient pitance. Le retour vers Théoule, après le déjeuner, se sera déroulé sans encombre, mais non sans une nouvelle variante à l'initiative de François qui a, véritablement, une imagination débordante mais, surtout, une connaissance sans faille du massif de l'Estérel.

« La marche est une bibliothèque sans fin qui décline chaque fois le roman des choses ordinaires placées sur le chemin. »

Bernard (d'après une idée originale de François).

 

 

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